Atlas des paysages - Diren Languedoc-Roussillon
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> Les fondements des paysages

I. Fondements géographiques et historiques

  1. 1. Les paysages et les reliefs
  2. 2. Les paysages et la géologie
  3. 3. Les paysages et l’eau
  4. 4. Les paysages et la couverture végétale
  5. 5. Les paysages et l’espace agricole
  6. 6. Les paysages, l’urbanisation et les infrastructures
  7. 7. Les paysages et l’architecture

II/ Fondements culturels
Aperçu sur les représentations des paysages de la Lozère

  1. Introduction
  2. 1. Les affreux pays, sauvages et incultes, des montagnes Lozériennes
  3. 2. La valeur des contrastes entre hauteurs incultes et vallées cultivées
  4. 3. La valeur des paysages travaillés par l’homme
  5. 4. La naissance du pittoresque et du tourisme
  6. 5. Les immensités Lozériennes, comme un océan
  7. 6. Une valeur paysagère liée à celle de l’écologie
  8. 7. Des paysages ouverts et perchés dans le ciel : la dimension mystique des paysages de Lozère
  9. 8. Les disgrâces de l’évolution contemporaine

> Les fondements des paysages de la Lozère

II/ Fondements culturels
Aperçu sur les représentations
des paysages de la Lozère

 

4. La naissance du pittoresque et du tourisme

« Un splendide pays méconnu – la réhabilitation de la Lozère »

A partir de la deuxième moitié du XIXe siècle, le regard se porte cette fois avec de plus en plus d’attention sur les hauteurs Lozériennes. Le spéléologue Edouard Martel y est pour beaucoup, et son ouvrage de 1890, « les Cévennes » veut ouvertement réparer l’injustice faite au département de la Lozère :

« On lit, en effet, dans les géographies, que la Lozère est le plus pauvre des départements de France, et la statistique, parlant en chiffres, leur donne raison. (…) Mais ce que la statistique, la géologie, la géographie même n’ont pas reconnu, ce que les simples promeneurs ont établi, c’est que la Lozère s’élève justement au premier rang par ses curiosités naturelles et scientifiques ».

Il ajoute à propos des gorges du Tarn :

« C’est quand les arrondissements de Mende et de Florac possèdent un tel chef d’œuvre de la nature que l’on a relégué la Lozère au dernier rang des départements français, que l’on a voulu en faire un pays maudit du Ciel et évité par les hommes civilisés. Cette idée fausse avait pris une si forte racine dans l’opinion publique que géographes et touristes ignoraient, les uns comme les autres, la valeur pittoresque de la Lozère. C’est cette valeur qu’il fallait porter à la connaissance de tous ; c’était, on le voit, un acte de patriotisme que de tenter la réhabilitation de la Lozère en révélant cette source méconnue de prospérité ».

E. A. Martel, les Cévennes, Paris 1889

Cette valeur du « pittoresque » va supplanter les jugements précédents faisant état de laideur, de tristesse, de monotonie et de pauvreté. Les foules qui se pressent chaque été autour des gorges du Tarn en sont les fidèles héritières.


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