Atlas des paysages - Diren Languedoc-Roussillon
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> Synthèse régionale

Introduction

  • Vers une politique renforcée en matière de paysage

1/ Synthèse régionale sur l’organisation des paysages :
le théâtre régional

  • Aperçu général des paysages : le théâtre régional

2/ Synthèse régionale sur les enjeux :
vers des objectifs de qualité paysagère

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2/ Synthèse régionale sur les enjeux :
vers des objectifs de qualité paysagère

Les objectifs possibles pour le littoral des étangs

Inhospitalier, le littoral lagunaire de la région a longtemps limité les implantations humaines d’importance. La naissance du tourisme balnéaire a révolutionné le rapport à la mer. La création de la station de Palavas-les-Flots, puis l’aménagement de la côte au cours des années 1970 sous l’impulsion de la Mission interministérielle pour l'aménagement du littoral du Languedoc-Roussillon (Mission Racine), ont conduit à une urbanisation partielle du lido, ce mince et fragile cordon sableux du système lagunaire naturel, qui sépare les étangs de la mer.
Aujourd’hui l’urbanisation du littoral ne s’étend plus de façon massive. Les dispositions de protection, de préservation et de gestion la freinent et permettent au littoral de conserver sa force et son caractère (notamment dans l'Aude) : Loi littoral et acquisitions du Conservatoire du Littoral, sites classés (montagne de la Clape…), Parc Naturel Régional de la Narbonnaise, sites Natura 2000, ont pris le relais des dispositions d’aménagement des années 1960-1970.
Désormais, la pression d’urbanisation, la facilité des modes de déplacements individuels et l’agrandissement des agglomérations, conduisent les habitants à établir leur résidence principale sur la côte : les stations touristiques muent en quartiers urbains, appelant à des actions de préservation, mise en valeur et requalification du paysage des étangs.

Plusieurs défis restent à relever pour parfaire l’aménagement qualitatif du paysage littoral :

  • La re-connaissance du paysage des étangs
  • Le confortement des coupures d’urbanisation et des espaces de nature
  • La gestion de l’accueil du public et de la fréquentation des sites
  • L'adaptation des dispositions d’aménagement face au problème d’érosion et de montée des eaux
  • Le renforcement des plantations en accompagnement de l’urbanisation balnéaire
  • La préservation des espaces agricoles et naturels de " l'arrière littoral "

1. Re-connaître le paysage des étangs

Filets de pêche sur l'étang de Bages Les étangs du littoral : des paysages précieux encore insuffisamment pris en compte dans les opérations d’aménagement balnéaire. Ici l’étang de l’Arnel et Maguelone Les étangs : de précieux espaces pour des loisirs complémentaires à ceux de la plage
Petit port de pêche sur les berges de l'étang de Salses-Leucate ; ici le Casot del Traïdor Parkings et arrière d'urbanisation sur les berges de l'étang de Salses-Leucate Urbanisation linéaire autour de la RD 986, entre Montpellier et la mer

Les stations balnéaires, créées hors des zones humides sur le cordon sableux du lido, se tournent vers la mer, dans le meilleur des cas par la constitution des espaces publics les plus emblématiques, dans des cas plus discutables par la création d’un véritable « front » de mer bâti.
Ce tropisme marin a fait oublier la présence des étangs en retrait : on y a laissé s’implanter les installations les moins nobles, le plus souvent sans maîtrise paysagère et greffées sur de grandes infrastructures. D’une certaine manière, les stations balnéaires récentes tournent le dos aux étendues des étangs. Cela se traduit par un linéaire d’arrière d’urbanisation dévalorisant.
Ce problème se surajoute à celui du fonctionnement naturel même des étangs, progressivement asphyxiés par les aménagements : le canal du Rhône à Sète, les routes, les digues, forment des coupures qui gênent la circulation des eaux. Celles-ci, plus stagnantes, ne s’oxygènent plus assez, favorisant le développement de la malaïgue, les « mauvaises eaux » nauséabondes en été, lorsque les algues prolifèrent ; ce phénomène est encore accentué par les eaux des cours d’eau qui se déversent dans les étangs, chargées de matières organiques et polluées aux nitrates. Il faut aujourd’hui faire appel à des « hydroéoliennes » flottantes pour brasser les eaux des étangs et assurer leur oxygénation !

Les étangs offrent pourtant des paysages, des milieux, des lumières, de très grande qualité, spécifiques à la région Languedoc-Roussillon. Un des enjeux les plus forts du littoral tient dans la reconnaissance de leur valeur, en partant à la reconquête qualitative de ces précieux milieux humides.

La question ne se pose pas partout avec la même sensibilité :

  • au droit de Montpellier, la ville souhaite devenir une ville littorale – ce qu’elle n’est pas -, en « digérant » les espaces qui la séparent de la Méditerranée. Cela se traduit aujourd’hui par une urbanisation linéaire autour des axes routiers reliant la ville à la mer (routes de Palavas et de Carnon), et par l’aménagement portuaire et urbain de Lattes et Pérols. Dans cette conquête progressive, la reconnaissance de l’étang du Méjean comme centralité de nature pour le développement de l’agglomération Montpelliéraine mérite d’être affirmée : préservation et mise en valeur des espaces autour de l’étendue d’eau (dont 198 ha acquis par le Conservatoire du Littoral depuis 1981), requalification des arrières de Palavas et de Carnon, réorganisation ambitieuse des accès, circulations et stationnements du littoral et requalification des espaces publics, etc.
  • les berges de l'étang de Salses-Leucate sont plutôt bien préservées à Salses-le-Château et Saint-Hippolyte, peu accessibles, avec des installations aquacoles et des " cabanons " transformés en résidences secondaires (Casot del Traïdor) ;
  • au Barcarès, la construction de marinas prévues sur des îlots et presqu'îles n'est pas achevée en raison de la prise en compte de la bande des 100 mètres de la Loi Littoral. La confrontation de l’urbanisation avec les espaces de nature y est brutale et les coupures d'urbanisation, traversées par les routes, présentent un paysage dégradé : zones de stationnement non maîtrisées, cheminements sauvages dans les sansouires, ...
  • la Costa de la Creme, en retrait de l’étang de Canet, constitue l'unique point de vue de la côte sableuse en s'élevant à tout juste 25 mètres d'altitude. Un large panorama sur l'étang et le lido, entre les urbanisations de Canet et de Saint-Cyprien se dégage, qui mérite d’être préservé.

Les principes généraux peuvent être en première approche :

  • L’adaptation des aménagements à la nature mouvante et instable des milieux lagunaires, et à la poésie de ces paysages incertains, en proscrivant les dispositifs en dur (béton, enrobé, enrochements etc) et en promouvant à l’inverse le génie végétal, les surfaces naturelles perméables, le bois, les pilotis et platelages respectant les sols, …
  • Le retournement des espaces urbanisés vers les espaces de nature, et leur achèvement
  • La requalification urbaine et paysagère des transitions entres espaces construits et espaces naturels : plantations adaptées, revalorisation des espaces publics
  • La création de circulations douces continues
  • La prise en compte de la fragilité écologique des milieux lagunaires et notamment de leur fonctionnement hydraulique avec une meilleure gestion de la qualité des eaux qui se rejettent dans les étangs, une amélioration des circulations de l’eau (d’un étang à l’autre, entre les étangs et la mer).

2. Conforter les coupures d’urbanisation et les espaces de nature

L’urbanisation linéaire continue sur la mer, ici à Agde Transition abrupte entre l'urbanisation du Barcarès et l'espace naturel des dunes La limite de Port-la-Nouvelle mérite de se matérialiser pour éviter l'effet de consommation des étangs
Panorama sur l'étang de Canet depuis le relief de la Costa de la Creme L'embouchure du Tech : un espace de respiration verdoyant, protégé par la réserve naturelle du Mas Larieu

L’urbanisation du lido, bien que prévue en unités de développement distinctes les unes des autres au Schéma d’aménagement du littoral Languedocien, s’est nécessairement concrétisée de façon linéaire, le long de la mer en suivant le cordon sableux. Les coupures d’urbanisation, qu’il vaut mieux qualifier d’ « espaces de respiration », s’en trouvent de fait fragilisées même si elles sont aujourd'hui protégées au titre de la Loi Littoral ou par les acquisitions du Conservatoire du Littoral : le Mas de l'Isle, La Ribère, l’étang de Canet, le Mas Larrieu, l’étang de Peyriac, l’île Sainte-Lucie, l’Oustalet, l’étang de Pissevache, l’étang de Vendres, les Orpellières, le Bagnas, l’étang de Vic, le Bois des Aresquiers, l’étang de Méjean, le Petit et le Grand Travers, la Pointe de l’Espiguette, … Le phénomène est aggravé par le développement des campings, qui offrent facilement une image urbanisée et mitée des parties « naturelles » du littoral du fait de l’addition des caravanes, des campings-cars et des mobile-homes. Les espaces de respiration sont pourtant essentiels au développement équilibré de la côte entre espaces urbains et espaces de nature.


3. Améliorer la qualité d’accueil des espaces publics et gérer la fréquentation

Abords inhospitaliers des cabanes de pêcheurs sur les berges de l'étang de Canet Linéaire de places de stationnement le long de la route RD81a sur le lido de l'étang de Canet Cordon dunaire fragilisé par le piétinement en l'absence de cheminements identifiés Traitement non valorisant des cheminements traversant les coupures d'urbanisation ; ici au Barcarès
Aménagement trop minéral de pistes cyclables ; ici sur les berges de l'Agly Stationnement à Port-Leucate La façade urbaine côté étang, trop souvent considérée comme l'arrière-cour de la ville ; ici à Gruissan-plage Accès à la mer à requalifier à Palavas

Le passage des routes et la création de stationnements dans les espaces de nature ou à leur contact direct, qu’ils soient marais, plages, dunes ou bois, conduit à une intense fréquentation. Cette surféquentation se traduit par un aspect peu avenant des espaces publics d’accueil (aménagements excessivement routiers et minéralisés des abords des routes et des parkings) et par une fragilisation des milieux qui peut conduire à une accélération de l’érosion. Ainsi aujourd’hui, la reconquête qualitative de l’accueil du public apparaît comme un enjeu fort du littoral.
Les principes sont en particulier :

  • un repositionnement et une redistribution complets des stationnements et des circulations ;
  • une maîtrise de la fréquentation du public dans les dunes : cheminements canalisés, revégétalisation / fixation des dunes (ganivelles) ;
  • la création de lisières ou espaces-tampon plantés entre la ville et l'espace naturel ;
  • la mise en valeur des paysages d'eau douce : rives des fleuves, berges des l'étangs ;
  • la valorisation des circulations douces existantes (traitement plus doux, plantations d'arbres d'ombrages) et leur développement en réseau, intégrant les connexions avec les cheminements existants, notamment les circulations vers l’intérieur des terres.

4. Renforcer les plantations en accompagnement de l’urbanisation balnéaire

Transition excessivement brutale entre la plage et l’urbanisation de Valras-plage, faute d’espace public planté Le front de mer à Narbonne-plage, aujourd'hui déqualifié et très minéral Plantation trop faible comparée aux volumes bâtis et aux surfaces minéralisées, sur le front de mer de Palavas-les-Flots
Port-Barcarès : espaces publics peu attractifs sur les quais Front de mer très minéral ; ici à Saint-Cyprien Accompagnement végétal trop faible ; ici au Barcarès
Aménagements récents du front de mer de Port-Leucate Plantation dense de pins accompagnant l'urbanisation d'Argelès-sur-Mer Rue abondamment plantée à Argelès-sur-Mer

Si la Grande Motte ou Argelès-sur-Mer sont couramment citées comme stations balnéaires plutôt réussies et se bonifiant avec le temps, c’est en partie dû à l’ambition portée au traitement des espaces publics, et notamment aux plantations : aujourd’hui à maturité, elles offrent des ambiances agréables et ombragées, mais permettent aussi d’accompagner les volumes bâtis et de les inscrire plus en douceur dans le paysage littoral lagunaire. Ce tissu végétal de l’urbanisme manque bien souvent ailleurs : aux marges de la Grande Motte, à Carnon, à Palavas, à Frontignan, à Balaruc, à Marseillan-plage, à Valras-plage, au Barcarès, à Saint-Cyprien, à Canet, à Sainte-Marie-plage, à Torreilles-plage. L’urbanisation balnéaire apparaît alors avec une force excessive dans ces milieux plutôt doux et changeants, faits de sable et d’eau.
Le renforcement et la création du tissu végétal de l’urbanisme balnéaire apparaît ainsi comme un enjeu fort pour le littoral des étangs. C’est particulièrement vrai pour les transitions, sur les marges de l’urbanisation, en accompagnement des voiries principales mais aussi au contact des espaces de nature : mer, étangs, coupures d’urbanisation.
Cette présence végétale, difficile à gagner dans ces milieux écologiques spécifiques (vent, sel, sols superficiels ou pauvres), mérite une réalisation de plans de plantations particulièrement soignés, attentifs à privilégier les essences locales et écologiquement adaptées, à diversifier les essences en évitant les peuplements monospécifiques, à user avec doigté des essences très décoratives, à caractère touristique international (et donc banalisant), à tenir compte des essences allergènes.

5. Adapter les dispositions d’aménagement face au problème d’érosion et de montée des eaux

La RN 112 sur le lido, entre Marseillan et Sète, avant réaménagement Installation de ganivelles afin de protéger les dunes du lido de l'étang de Canet Erosion de la côte à la Tamarissière

En Languedoc-Roussillon, cinquante kilomètres de plages sont menacés par le phénomène naturel de l’érosion, aggravé par les aménagements des dernières décennies qui bouleversent l'apport et le transport de sédiments ainsi que les courants marins : ports, digues, urbanisation, imperméabilisation et durcissement des sols, barrages sur les fleuves.
Sur le seul ­lido de Sète-Marseillan, 45 hectares de plages et de dunes ont été rendus à la mer entre 1954 et 2000.
D’après le BRGM, la montée prévisible du niveau de la mer va aggraver le phénomène et affecter les villes et les infrastructures touristiques du Languedoc-Roussillon le long de la côte sableuse : notamment Port Leucate, Port Barcarès, Valras-plage, Marseillan, Palavas-les-Flots.
Face à ces phénomènes, les dispositifs installés jusqu’à présent pour fixer les plages ont grandement conduit à « durcir » et dégrader le paysage de la côte, sans que les effets induits globaux sur l’érosion soient clairement maîtrisés. C’est ainsi que certains longs paysages de plages sont marqués par les linéaires d’épis et de digues réalisés à coup d’enrochements, plus particulièrement problématiques hors secteurs urbains, en milieu « naturel ».
Les réponses au phénomène d’érosion méritent des approches plus environnementales, susceptibles de remettre en cause des équipements ou aménagements en dur, et faisant notamment appel aux techniques de génie végétale ou aux techniques mixtes plutôt que de génie civil.
Les travaux menés entre Sète et Marseillan pour déplacer la route littorale d’une cinquantaine de mètres plus loin de la plage, à côté de la voie ferrée, montrent la voie ; les efforts de fixation progressive et en douceur des hauts de plage par le végétal également.

6. Reconvertir « l’arrière littoral »  en espace d’accueil digne d’un bord de mer d’exception

Un report préoccupant de la pression sur « l’arrière-littoral »…
Urbanisation linéaire autour de la RD 986, entre Montpellier et la mer Zone d'activité de Prat-de-Cest isolée au milieu de la plaine (Aude) Vue de la RN9 depuis l'échangeur d'accès à Leucate

En retrait du littoral, les plaines qui s’allongent entre les premiers reliefs et le bord de mer, par endroits étroites (Aude) accueillent aujourd’hui de grandes infrastructures (A9 , RN 9, voie ferrée). Ces infrastructures, mais aussi celles qui se connectent dessus, notamment les voies d’accès aux villes et villages du littoral, tendent à banaliser l’espace par des dispositifs d’aménagement excessivement routiers dans des sites méritant des choix plus adaptés aux contextes et aux usages.
Aux abords de ces mêmes infrastructures, la plaine linéaire reçoit aujourd’hui l’essentiel du développement, en étant à la fois proche des sites attractifs du littoral et bien desservie. Ce sont notamment les activités qui se développent, profitant non seulement de la commodité de desserte mais, de façon plus préoccupante, d’un effet de vitrine qui banalise le paysage et tend à le confisquer.
Lorsque les reliefs bordent l’étendue de la plaine et composent son horizon, les pentes apparaissent râpeuses, la couverture végétale de garrigues étant dégradée. L’urbanisation d’habitat résidentiel amorce une dynamique qui mérite là encore une maîtrise forte en matière de paysage, d’urbanisme et d’architecture, par la grande sensibilité paysagère de ces pentes généreusement offertes au regard depuis le littoral.
Enfin, la question du développement de l’éolien pose localement des problèmes d'opportunité ou des risques de saturation et d’échelle.

… qui peut être aggravé par la crise viticole actuelle
Extensions de Mireval en cours et friches viticoles

Les plaines rétro-littorales sont partiellement gérées par la viticulture. La crise viticole actuelle conduit à des arrachages, encouragés par une prime (de l’ordre de 6 000 €/ha). Cette crise est évidemment un facteur de fragilisation de l’organisation des paysages, les parcelles sans avenir pouvant plus facilement partir à l’urbanisation, pour des raisons sociales et économiques de circonstance. Cette dynamique problématique prend place dans des secteurs stratégiques pour l’image de la région : proximité aux grandes infrastructures et au littoral.

Vers un « avant-mer », espace d’accueil pour le littoral
Point de vue sur les étangs depuis Mont Milan, avec les piémonts cultivés qui offrent un remarquable premier plan

La pression d’urbanisation sur le trait de côte est certes freinée par les dispositions de protection, mais elle tend à se reporter nettement sur les espaces agricoles et naturels de l'arrière-littoral.
Le regard tout entier tourné vers la mer, c’est finalement à tort que l’on considère la plaine comme un « arrière » littoral. Tout à l’inverse, la présence des grandes routes en fait l’espace d’accueil et d’arrivée sur le bord de mer. La qualité du territoire se joue aussi dans cette épaisseur de territoire :

  • par la requalification et la maîtrise paysagère des infrastructures et de leurs abords,
  • par la préservation des ouvertures visuelles sur le grand paysage qu’elles offrent,
    par l’accompagnement qualitatif des dynamiques d’urbanisation pour conforter les sites bâtis des bourgs offerts au regard,
  • par l’encouragement à l’agriculture, gestionnaire d’espaces ouverts non bâtis, à la viticulture et à des cultures de substitution qui restent à définir,
  • par le renforcement des plantations en accompagnement de l’urbanisation rétro-littorale (voir ci-dessus), notamment dans des « lisières » ou espaces-tampons à créer à l’interface urbanisation/espaces « naturels »,
  • par la qualification de ces plantations :
    • en privilégiant les essences locales adaptées aux conditions écologiques difficiles du secteur,
    • en usant avec tact des essences très décoratives (type palmiers),
    • en évitant les plantations monospécifiques.
  • et par la reconquête progressive de la couverture végétale des pentes des reliefs (Gardiole, Clape, Corbières …) et de leur gestion.
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