Atlas des paysages - Diren Languedoc-Roussillon
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> Synthèse régionale

Introduction

  • Vers une politique renforcée en matière de paysage

1/ Synthèse régionale sur l’organisation des paysages :
le théâtre régional

  • Aperçu général des paysages : le théâtre régional

2/ Synthèse régionale sur les enjeux :
vers des objectifs de qualité paysagère

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Partie 1/ Synthèse régionale sur l’organisation des paysages : le théâtre régional

Aperçu général des paysages : le théâtre régional

Les reliefs du théâtre régional

La région Languedoc-Roussillon a depuis longtemps été représentée par les géographes comme un théâtre ouvert sur la Méditerranée. C’est sans doute l’image la plus opportune pour rassembler dans une composition unique l’extrême diversité de paysages rencontrée d’est en ouest et du nord au sud. Le théâtre renvoie à la morphologie du territoire, composante majeure du paysage puisqu’elle organise physiquement à la fois l’espace et le regard que l’on porte dessus. Cette ampleur du théâtre, déroulée de zéro à 2921 m d’altitude (Carlit) et sur 50 à 150 km de profondeur, constitue très certainement une spécificité du Languedoc-Roussillon au sein des régions littorales de France. L’aspect du théâtre peut se retrouver hors région à l’échelle de sites (Marseille par exemple), mais pas à l’échelle d’un territoire régional ni même départemental. Le théâtre est bien la figure d’unité du Languedoc-Roussillon, même si, aux marges, loin à l’intérieur des plus hautes terres de Margeride, d’Aubrac, des causses, du plateau de Sault ou du Carlit, on puisse légitimement avoir le sentiment de tourner le dos à la Méditerranée : les pieds loin de la mer, mais la tête près du ciel.

Les grands ensembles de paysage du Languedoc-Roussillon


Six étages de paysages composent ainsi le théâtre :

1. A l’extrémité est, le Rhône et ses abords composent une marge étroite ouverte sur la vallée et la plaine du Comtat ; ils forment un premier ensemble qui ne peut se comprendre et s’interpréter qu’à l’échelle interrégionale, en lien avec le Vaucluse et les Bouches-du-Rhône en région PACA. 
2. Les paysages du littoral
3. Les paysages des plaines
4. Les paysages des garrigues et des collines sèches
5. Les paysages des contreforts
6. Les paysages des montagnes
A l’extrémité sud-ouest du théâtre, le massif des Albères referme naturellement la composition.

Les 23 grands ensembles de paysage du Languedoc-Roussillon

Carte des unités de paysage du Languedoc-Roussillon

Les 175 unités de paysage du Languedoc-Roussillon

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1. Les bords du Rhône

Les bords du Rhône et du canal latéral et les îles La plage du Rhône à Beaucaire Beaucaire : L'élégante place Raymond VII, au pied de l'imposant château

Les bords du Rhône ne concernent que le Gard en Languedoc-Roussillon. Ce rebord est du théâtre régional dessine des paysages complexes et riches, sculptés par le fleuve et ses affluents : plaines, terrasses, plateaux, coteaux, vallats et vallées se succèdent et s’imbriquent de l’aval à l’amont, pour former au total une douzaine de paysages distincts.
Le Rhône, axe majeur de transport, voit ses rives rythmées par les implantations humaines anciennes, notamment commerciales, développées à la croisée de la voie fluviale et des voies terrestres sur des sites rocheux échappant aux crues du fleuve. Les villes de Pont-Saint-Esprit, Roquemaure, Beaucaire, Villeneuve-lès-Avignon, à travers leur patrimoine architectural exceptionnel, gardent la mémoire de l’intérêt qu’elles ont suscité à travers les siècles.

Soumis à la pression du développement du sillon rhodanien, notamment d’Avignon, c’est l’urbanisation dans ces sites naturels et culturels de qualité qui est en jeu, ainsi que l’implantation des grands équipements industriels (centrale thermique EDF d’Aramon et usines pharmaceutiques, centre atomique de Marcoule, usines d’électro-métallurgie de l’Ardoise, projet abandonné de terminal méthanier à Beaucaire, …), et la relation à un fleuve aujourd’hui enfermé dans ses digues, dévalorisé en termes de paysage et de milieux (voir synthèse régionale sur les enjeux).

Les unités de paysages des bords du Rhône

Grands ensembles et unités de paysages des bords du Rhône :

Pour l’ensemble de la synthèse régionale, les numéros des unités sont ceux adoptés dans chaque atlas départemental, précédés du numéro du département.

  • 30-9. Beaucaire et le massif de l'Aiguille
  • 30-10. La plaine d'Aramon
  • 30-11. Le plateau de Signargues et le vallon de Domazan
  • 30-12. Le plateau des Angles et de Villeneuve-lès-Avignon
  • 30-13. Les rives du Rhône
  • 30-14. La plaine de Pujaut
  • 30-15. Les vallats de Tavel et de Lirac
  • 30-16. Les plaines et terrasses de Roquemaure
  • 30-22. La vallée du Gardon
  • 30-26. La vallée de la Tave
  • 30-27. La vallée de la Cèze autour de Bagnols-sur-Cèze
  • 30-30. La vallée du Rhône à Pont-Saint-Esprit (à la confluence de l'Ardèche et du Rhône)
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2. Les paysages du littoral

Aigues-Mortes, vue des remparts sud-ouest autrefois ouverts sur le port d'embarquement Le village de Bages perché sur un promontoire au bord de l'étang L'île de Maguelone La zone humide et l'étang de Campignol
L'étang comblé de Pissevaches : étonnant désert de sable Caps et baies de la côte rocheuse ; ici vue vers le sud depuis le Cap Béar L'urbanisme végétal généreux de la Grande Motte

Dans ce théâtre régional, la scène est donc le Golfe du Lion, morceau de Méditerranée déroulé entre le delta du Rhône et le cap de Creus en Catalogne Sud. Le Languedoc- Roussillon s’inscrit ainsi dans la longue histoire de cette mer autour de laquelle sont nées les grandes civilisations et les trois religions du monde occidental. Peu profond, enrichi par les eaux douces des fleuves et battu par les vents qui remuent les fonds et enrichissent encore les eaux en plancton, le Golfe du Lion offre ici une mer poissonneuse ; Sète est l’un des premiers ports de pêche de la Méditerranée, et Port-Vendres, Agde et le Grau du Roi ont des flottes de pêche conséquentes.

Aux premiers rangs du théâtre, en bordure de la scène maritime, se sont créés les paysages du littoral, façonnés par le vent, la terre et l’eau. Ils sont majoritairement constitués de sables déroulés en lidos, et de lagunes à sagnes ou à salicornes reliées à la mer par les graus. Ces conditions en font des lieux riches, en espèces de poissons, d’oiseaux et de végétation.

Pendant très longtemps les étangs ont été utilisés pour la pêche, mais aussi pour le commerce : les marchandises étaient acheminées sur de grandes embarcations à fond plat, les « allèges » ; par cette mer intérieure, « la mer des Volques », les marchandises pouvaient aller en toute sécurité d’Agde à Aigues-Mortes, Maguelone, Melgueil (Mauguio), Lattes. Au XVIIe siècle, la création du port de Sète, des canaux « des deux mers » puis « du Rhône à Sète », amélioreront cette voie lagunaire. Sur cette côte basse et sablonneuse, le Mont Saint- Clair à Sète, le Cap d’Agde, La Clape et le Cap Leucate sont les seuls promontoires qui peuvent offrir un abri au vent. Dans ces étendues mouvantes et incertaines, les hommes se sont longtemps concentrés sur le rare et miraculeux « point dur » offert par un vieux volcan essoufflé au bout de la chaîne de l’Escandorgue : Agde et son mont Saint-Loup, comptoir grec. A l’ouest, les autres ports grecs et phéniciens se sont placés hors des étendues lagunaires, nichant dans les anses rocheuses offertes par le massif des Albères : Port-Vendres, Collioure, Banyuls,....
Toute implantation hors de ces points durs est risquée ; les étangs sont certes des abris sûrs : c’est là que les ports comme celui de Lattes et surtout Narbonne ont été implantés ; mais les graus sont des passes instables qui peuvent changer d’endroit à chaque gros coup de mer ; et les aménagements hydrauliques et portuaires sont fragiles. Narbonne la romaine en fait les frais : la ville prospère judicieusement à l’embouchure de l’Atax (l’Aude) qui forme un grand golfe en se jetant dans la mer (l’étang de Bages), port-capitale au carrefour de grandes voies romaines : la via Domitia entre l'Italie et l'Espagne, et la via Aquitania en direction de l'Atlantique en passant par Toulouse et Bordeaux. Mais au XIVe siècle (1316), une crue exceptionnelle balaye la digue de Sallèles et le cours de l'Aude reprend son cours primitif au nord de la Clape : le golfe se colmate alors et le port décline inexorablement.
Aigues-Mortes au Moyen-Age tente l’aventure d’une création ex-nihilo, sur le sable de Camargue, concurrençant Saint-Gilles restée prudemment en retrait : la ville de Saint-Louis voit bientôt son port s’ensabler et la mer s’éloigner ; elle est aujourd’hui à six kilomètres de ses remparts. Sète au XVIIe siècle est plus prudemment créée à la faveur d’un autre relief rare et précieux en bord de mer, calcaire celui-ci : le Mont Saint-Clair.
Ce n’est que tout récemment, avec l’irrésistible attraction que crée la mer pour le tourisme, que les hommes se sont massivement installés sur le lido, fragile cordon dunaire posé entre étangs et mer. Les voilà désormais confrontés au problème de la montée des eaux et de l’érosion (voir ci-après la synthèse régionale sur les enjeux).


Les unités de paysages du littoral

Grands ensembles et unités de paysages du littoral

Les lagunes constituent un premier grand ensemble de paysage : le littoral des étangs. A l’ouest, la plongée des Pyrénées directement au contact de la Méditerranée dessine une côte rocheuse découpée en caps et baies : le littoral rocheux des Albères, qui se prolonge en Catalogne. A l’est, l’arrivée du Rhône en mer a formé le vaste delta de la Camargue, dont le Gard couvre une part, l’autre s’étendant largement dans les Bouches-du-Rhône. Ce sont ainsi trois grands ensembles de paysages littoraux qui se distinguent aisément : la Camargue, le littoral des étangs et le littoral rocheux des Albères.

Pour l’ensemble de la synthèse régionale, les numéros des unités sont ceux adoptés dans chaque atlas départemental précédés du numéro du département.

La Camargue (Gard et Bouches-du-Rhône) :
La Camargue prend des visages bien différents selon qu’elle est cultivée ou occupée par des marais ; deux unités de paysages ont ainsi été identifiées et décrites dans l’Atlas :

  • 30-3. La Camargue des marais
  • 30-2. La Camargue cultivée

Le littoral des étangs (Gard, Hérault, Aude, Pyrénées-Orientales) :
Le littoral lagunaire s’organise en séquences successives à la faveur des reliefs qui s’approchent du trait de côte, enrichissant et diversifiant les ambiances : la montagne de la Gardiole, le Mont Saint-Clair, le Mont Saint-Loup, le massif de la Clape, les Corbières. Dix unités de paysages se succèdent ainsi :

  • 34-1. Le littoral et les étangs du Grau-du-Roi à Frontignan
  • 34-2. La montagne de la Gardiole
  • 34-3. Le littoral de Sète et du bassin de Thau
  • 34-4- Le littoral du Cap d’Agde à Valras-plage
  • 11-1. L'embouchure de l'Aude
  • 11-2. La montagne de la Clape
  • 11-3. L'ancien golfe de Narbonne (les étangs de Gruissan à Port-la-Nouvelle)
  • 11-4. Le littoral de Leucate au pied des Corbières
  • 11-5. La plaine littorale et le piémont des Corbières
  • 66-1. La côte sableuse et lagunaire du Roussillon

Le littoral rocheux des Albères (Pyrénées-Orientales et Catalogne)
La littoral rocheux des Albères constitue une unité de paysage en soi, tenue par des caractéristiques fortes : puissance des reliefs, âpreté et sécheresse des pentes schisteuses, organisation en baies et caps successifs, présence valorisante de la vigne, villes ou villages portuaires nichés comme des perles chacun dans une anse.

  • 66-19. La côte rocheuse des Albères et son vignoble
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3. Les paysages des grandes plaines

La Costière : vergers et haies de cyprès vers Redessan La plaine viticole à l’ouest de Montpellier Petit patrimoine agricole à préserver dans la plaine viticole ; ici vers Puichéric
Structure arborée animant le paysage agricole du Lauragais Paysage viticole dans la plaine du Roussillon mêlant vignes et structures arborées (oliviers, amandiers) La Cité de Carcassonne dans son précieux écrin agricole

La deuxième rangée du théâtre, légèrement plus haute que les étendues littorales, est formée par les grandes plaines, étirées entre 0 et 80 m d’altitude ; cette fois il s’agit de terres fermes, suffisamment éloignées de la côte pour être sûres. Etirées de façon continue, opposant peu de contraintes topographiques, placées entre le littoral trop incertain et les reliefs des garrigues, des collines et de la montagne, trop marqués, les grandes plaines du Languedoc et du Roussillon reçoivent naturellement les infrastructures de transport et de déplacement reliant la région aux régions voisines. La via Domitia, sous l’empire romain, relie l’Italie à l’Espagne ; elle est aujourd’hui reprise par les routes nationales 113 et 9, par l’autoroute A9, par la ligne de chemin de fer (qui se permet même une étonnante escapade sur les zones humides littorales entre Narbonne et Port-la-Nouvelle), bientôt par le TGV. Aux marges sud de la région, là où la plaine littorale fait défaut par la plongée directe et remarquable des Albères dans la mer (côte Vermeille), l’autoroute a préféré le col de Perthus, et le TGV passera également à distance de la mer. Entre Massif Central et Pyrénées, le fleuve Aude a creusé dans le théâtre régional un couloir, vaste plaine reliant la région méditerranéenne au monde atlantique via Toulouse. Elle accueille la via Aquitania, et aujourd’hui la route nationale 113 et l’autoroute 61.

Anciennes ou plus récentes, les villes se positionnent volontiers sur le rebord amont des plaines : Nîmes, Montpellier, Béziers, Narbonne sont précisément positionnées à l’interface des collines / garrigues et de la plaine.

Enfin les grandes plaines offrent les meilleures terres pour l’agriculture et les plus faciles à cultiver, qu’elles soient sèches ou irriguées. La plaine Languedocienne, essentiellement viticole, est partiellement irriguée pour les fruits par l’irrigation de la CNABRL (Compagnie nationale d'aménagement du Bas-Rhône-Languedoc), tandis que le Roussillon possède aussi, grâce à une tradition d'irrigation, des cultures maraîchères et des vergers. Des haies brise-vent de cyprès, de peupliers ou de cannes de Provence lui donnent des airs de bocage. On comprend facilement que l’enjeu majeur pour les plaines est aujourd’hui dans la qualité du délicat mariage à trois qu’il faut réussir entre espaces agricoles, urbanisation et grandes infrastructures (voir synthèse régionale sur les enjeux).

Grands ensembles et unités de paysages des plaines

Les grandes plaines qui séparent le littoral de « l’arrière-pays » des collines, des garrigues et de la montagne, présentent des caractéristiques paysagères communes : faiblesse des reliefs et aplanissement général, larges ouvertures et rareté des structures végétales arborées, forte présence des cultures, passage des grandes infrastructures, développement récent des villages engros bourgs dilatés. Elles rassemblent quatre grands ensembles de paysages distincts, chacun sous influence urbaine marquée : La Costière, commandée par Nîmes ;
L’ensemble des plaines de l’Hérault, sous l’influence de Montpellier ; Le sillon Audois, jalonné par Narbonne et Carcassonne et qui met la région en communication avec Midi-Pyrénées ;
La plaine du Roussillon, commandée par Perpignan.
D’autres plaines existent ailleurs dans la région, mais de dimensions moindres et incluses alors dans les autres grands types de paysages régionaux : notamment l’ensemble des plaines de contact au pied des pentes Cévenoles, commandées par Alès (le « fossé d’Alès »), inclus dans les garrigues.

Pour l’ensemble de la synthèse régionale, les numéros des unités sont ceux adoptés dans chaque atlas départemental précédés du numéro du département.

La Costière, sous l’influence de Nîmes :
La costière constitue un ensemble original de transition entre Camargue et garrigues. Il s’agit en fait d’une terrasse correspondant à un ancien cours du Rhône ; son rebord sud-est forme un coteau ouvert sur les vastes étendues camarguaises ; drainée par le Vistre au pied de Nîmes, elle s’achève au sud-ouest sur la plaine plus humide du Vidourle.

  • 30-6. La plaine de la Costière
  • 30-4. Le coteau de la Costière
  • 30-5. La plaine du Vistre et du Vidourle

L’ensemble des plaines de l’Hérault, sous l’influence de Montpellier : Les grandes plaines qui séparent le littoral des collines et des garrigues de « l’arrière-pays » Héraultais ont des caractéristiques communes qui les font se ressembler de l’est à l’ouest du département : faiblesse des reliefs et aplanissement général, larges ouvertures et rareté des bois, bosquets et structures végétales, forte présence de la vigne, passage des grandes infrastructures (RN113, autoroute A9, Voie Domitienne autrefois, Canal du Midi à l’ouest du Bassin de Thau), développement récent des villages en gros bourgs dilatés.
Toutefois, au-delà des ressemblances, on peut distinguer six paysages de plaines distincts :

  • 34-5. La plaine de Lunel-Mauguio
  • 34-6. La plaine de Fabrègues
  • 34-7. La plaine viticole de l’Hérault autour de Gignac, et de Canet à Pézenas
  • 34-8. La plaine de l’Hérault de Canet à Pézenas
  • 34-9. La plaine de l’Orb, du Libron et de l’Hérault

Le sillon Audois, sous l’influence de Narbonne et Carcassonne : Allongé entre Massif Central et Massif Pyrénéen, le sillon Audois ouvre naturellement la région vers Midi-Pyrénées et l’Atlantique. Cinq unités de paysage se succèdent, variant selon l’occupation du sol, plutôt urbaine ou à l’inverse agricole, et la topographie, adoucie ou au contraire animée par des collines. Quant à l’influence méditerranéenne, elle se lit dans la végétation et le climat jusqu’à Carcassonne, avant que l’influence atlantique ne prenne le relais.

  • 11-6. Narbonne et sa plaine bocagère
  • 11-7. La grande plaine viticole de l’Aude (Hérault et Aude)
  • 11-8. Les plaines viticoles et collines sèches du Bas-Minervois
  • 11-9. La plaine vallonnée du Carcassès
  • 11-10. Les plaines et collines cultivées du Lauragais

La plaine du Roussillon, sous l’influence de Perpignan :
Clairement délimitée par les reliefs qui l'encadrent, la plaine du Roussillon présente des paysages aux caractéristiques communes : faibles reliefs et aplanissement général, larges ouvertures et rareté des bois, forte présence agricole, passage des infrastructures, développement de l'urbanisation. Toutefois, cet ensemble apparemment homogène présente des spécificités particulières qui permettent de distinguer sept paysages différents :

  • 66-2. La plaine d'Illibéris
  • 66-3. L'Aspres viticole
  • 66-4. Le Riberal
  • 66-5. Le piémont viticole du Força Real
  • 66-6. L’agglomération de Perpignan
  • 66-7. La Salanque
  • 66-8. Le Crest
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4. Les paysages des garrigues et collines sèches

La plaine de Vacquières, longue et étroite lanière cultivée dans la garrigue Le village de Puechabon au milieu des garrigues A la fois acérée et douce : la silhouette du Pic Saint-Loup Le rebord sud du causse, en falaise au-dessus de la combe de Fambétou. Vue depuis la chaîne du Pic Saint-Loup, vers le château de Montferrand.

Le troisième rang du théâtre régional est composé de garrigues et de collines sèches. Il fait la transition entre plaines littorales et contreforts des montagnes. C’est un étage largement étendu dans le Gard et l’Hérault, à la faveur des calcaires déformés par la surrection de la chaîne de montagne pyrénéo-provençale aujourd’hui disparue, qui courait des Pyrénées aux Alpes à l’ère tertiaire.
Entre 60 et 500 m d’altitude (avec des pics pouvant atteindre jusqu’à 658 m d’altitude au Pic Saint-Loup), le pays des garrigues, composé de plateaux calcaires secs portant la végétation grise caractéristique de la garrigue, et de plaines incisées dans ces reliefs et cultivées, forme un monde remarquablement complexe, diversifié et riche en paysages et en sites. Développé traditionnellement de façon modeste et raffinée à l’échelle locale, par un maillage hiérarchisé de villages profitant chacun d’un terroir spécifique, il reçoit aujourd’hui de tous côtés la pression d’urbanisation des villes placées à son contact direct : Avignon et le sillon rhodanien, Nîmes, Montpellier, Alès (voir synthèse régionale sur les enjeux). Le même phénomène touche les collines plus au sud au-dessus de Béziers, de Pézenas, de Narbonne, de Carcassonne. La maîtrise de cette urbanisation pressante est l’enjeu de paysage majeur pour ces territoires dans un contexte où la viticulture, principal mode de mise en valeur des terres, est en crise (voir synthèse régionale sur les enjeux).

Grands ensembles et unités de paysages des garrigues et des collines sèches

Les unités de paysages des collines et des garrigues

Les garrigues, en retrait des grandes plaines, forment un vaste ensemble qui s’étend largement sur le Gard et l’Hérault. On en retrouve des accents isolés ailleurs dans la région, intégrés alors dans d’autres grands ensembles géographiques (Minervois et Saint-Chinianais, intégré dans les contreforts des Causses et de la Montagne Noire, ou certains paysages du massif des Corbières, qui forme un grand ensemble à lui seul). Découpées en plaines et en plateaux imbriqués les uns aux autres et séparés par de précieux linéaires de coteaux, creusées par endroits de vallons voire de gorges, les garrigues sont riches de nombreuses unités de paysage distinctes.
Les paysages de collines languedociennes, où les plaines, vallons et croupes s’enchaînent en douceur, restent globalement plus rares que dans d’autres régions de France. Elles contribuent à la richesse et à la diversité des paysages languedociens, en composant des paysages agricoles de grande qualité. On les trouve autour de Béziers et Pézenas (Biterrois et Piscénois). Quelques paysages de collines se singularisent au sein du vaste ensemble des garrigues, auxquels ils sont rattachés dans le présent Atlas. De même, quelques paysages de plaines s’arrondissent en collines amples dans le sillon Audois, auquel ils sont restés attachés dans l’Atlas : la plaine vallonnée du Carcassès, les plaines et collines cultivées du Lauragais. Dans l’ouest Audois, les collines, sous influence atlantique, ne sont plus sèches et sont rattachées dans le présent atlas au grand ensemble des « contreforts ». Quant aux Corbières, elles sont suffisamment vastes et diversifiées pour former également par elles-mêmes un grand ensemble de paysages de « contreforts », détaillé plus loin.

Pour l’ensemble de la synthèse régionale, les numéros des unités sont ceux adoptés dans chaque atlas départemental précédés du numéro du département.

Les garrigues des plateaux calcaires :

  • 30-17. Les garrigues de Nîmes
  • 30-23. Les garrigues d'Uzès et de Saint-Quentin-la-Poterie
  • 30-24. Les garrigues du Mont Bouquet
  • 30-33. Le plateau de Lussan et le Mont Bouquet
  • 30-31. Le plateau des bois de Ronze et de Laval
  • 34-17. Les garrigues d’Aumelas et la montagne de la Moure
  • 34-18. Les bois et garrigues au sud du Pic Saint-Loup (Viols-le-Fort)
  • 34-20. Le causse d’Hortus
  • 34-22. Les gorges de l’Hérault, la vallée de la Buèges et leurs causses

Les garrigues des pentes et collines :

  • 30-7. Nîmes et le rebord des garrigues (interface plaine/garrigues)
  • 30-25. Les collines autour de Saint-Maurice-de-Cazevieille (entre Vézénobres et Foissac)
  • 30-29. Les pentes de la Cèze (autour de Saint-Marcel-de-Careiret)
  • 30-32. Le massif forestier de Valbonne
  • 34-14. Les collines et garrigues en rive droite du Vidourle
  • 34-15. L’agglomération de Montpellier (interface plaine/garrigues)

Les garrigues des plaines :

  • 30-8. La Vaunage
  • 30-18. La plaine du Gardon autour de Saint-Chaptes et de Saint-Geniès-de-Malgoires
  • 30-19. Uzès et les plaines de l'Alzon et des Seynes
  • 30-20. La vallée de l'Alzon
  • 30-21. La plaine de Remoulins
  • 30-28. La haute vallée de la Cèze (de Saint-André-de-Roquepertuis à Saint-Gervais)
  • 30-34. La plaine de Barjac et de Saint-Ambroix
  • 30-35. La plaine urbanisée d’Alès
  • 30-41. La plaine de Lédignan
  • 30-42. La plaine du Vidourle entre Saint-Hippolyte-du-Fort et Sauve
  • 30-39. Les petites plaines et vallons du Vidourle
  • 30-40. Le vallon de la Courme
  • 30-43. La plaine de Pompignan
  • 34-16. Les plaines et les garrigues autour de Saint-Mathieu-de-Tréviers
  • 34-16. La plaine de Saint-Martin-de-Londres
  • 34-21. La plaine de Ganges

Les collines du Biterrois et de l’Hérault :

  • 34-11. Le piémont des garrigues d’Aumelas et de la Moure
  • 34-12. Les collines viticoles du Biterrois et du Piscénois
  • 34-13. Béziers et la vallée de l’Orb
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5. Les paysages des contreforts

Croupes souples viticoles, en contrebas des avants-monts bleutés qui ferment l'horizon, à l'ouest de Faugères Le paysage remarquable autour de la confluence du Jaur et de l'Orb La vallée de Cucugnan et l'échine de calcaire issue du chevauchement nord-pyrénéen séparant les Corbières de la vallée du Fenouillèdes Panorama vers la mer depuis Saint-Marsal dans le massif des Aspres

Au-dessus du monde des garrigues et des collines, le quatrième rang du théâtre régional est composé des contreforts des montagnes : en règle générale, ces contreforts offrent une morphologie particulière : ni celle des garrigues et collines, ni celle des sommets montagneux. Ils rassemblent des paysages remarquables où les espaces cultivés se confrontent de façon émouvante à la puissance des reliefs, tandis que les villages s’accrochent et dessinent des sites bâtis spectaculaires : l’ensemble témoigne d’une forte relation des hommes à la nature : pentes Cévenoles extraordinairement sculptées par les bancels, Fenouillèdes viticole dramatiquement cerné par la haute dentelle de reliefs calcaires corbiérois et pyrénéen, etc.

Les enjeux concernent à la fois la gestion des espaces de nature (équilibre forêts/espaces agricoles) et, depuis quelques années, la maîtrise des équipements d’installation énergétique (photovoltaïque, éoliennes)

Grands ensembles et unités de paysages des contreforts

Grands ensembles et unités de paysages des contreforts

Les contreforts ne sont pas toujours faciles à distinguer de la montagne ou des collines elles-mêmes. Par endroits, l’absence de reliefs spécifiques fait directement se rencontrer la plaine et la montagne sans paysages de contreforts intermédiaires. C’est le cas par exemple des pentes Cévenoles, qui tombent directement sur la plaine du « fossé d’Alès » ; c’est aussi le cas d’une partie de la Montagne Noire, avec les pentes et vallées du Pic de Nore au contact direct des plaines du sillon Audois. C’est alors le gradient progressif de l’altitude qui fait transition, avec les espèces méditerranéennes qui, suivant l’orientation des versants, cèdent plus ou moins rapidement la place aux essences de moyenne montagne ou de montagne : l’olivier abandonne le premier, puis le chêne vert s’efface au profit du châtaignier avant que ce dernier laisse place au hêtre.
On peut distinguer quatre grands ensembles de paysages de contreforts :

  1. Les contreforts des Causses et de la Montagne Noire (en transition avec les plaines et collines de l’Hérault et de l’Aude),
  2. Les Corbières (transition entre le littoral lagunaire et les Pyrénées)
  3. Les contreforts des Pyrénées (en transition avec la Plaine du Roussillon)
  4. Les vallées qui font « couture » entre différents grands ensembles : la vallée du Lot, au cœur de la Lozère (transition avec l’Aubrac, la Margeride, les Causses, le Mont Lozère), les vallées du Jaur et de l’Orb, la moyenne vallée de l’Aude, et les vallées de la Têt et du Tech.

Pour l’ensemble de la synthèse régionale, les numéros des unités sont ceux adoptés dans chaque atlas départemental précédés du numéro du département.

Les contreforts des Causses et de la Montagne Noire :

  • 34-25. Lodève, la Lergue et les contreforts du causse du Larzac
  • 34-34. L’Escandorgue
  • 34-26. Le creuset géologique du Salagou
  • 34-27. Les pentes sud des avants-monts
  • 34-28. Les vignes et les garrigues du Minervois et de Saint-Chinian
  • 34-29. Les avants-monts
  • 11-25. Le Cabardès des croupes cultivées et pâturées
  • 11-26. Le Cabardès du piémont

Les collines de l’ouest Audois :

  • 11-27. Les collines de la Piège
  • 11-28. Les collines du Razès
  • 11-29. Le massif de la Malepère
  • 11-30. Les collines boisées du Quercorb
  • 11-31. La plaine perchée de Puivert – Nébias

Les Corbières :

  • 11-11. Les Petites Corbières narbonnaises et le Massif de Fontfroide
  • 11-12. Le rebord oriental des Corbières
  • 11-13. La plaine viticole de Durban-Corbières
  • 11-14. Les plateaux et plaines de Villerouge-Termenès à Fontjoncouse
  • 11-15. Le bassin viticole de Tuchan
  • 11-16. Les Hautes-Corbières méditerranéennes
  • 11-17. Les Hautes-Corbières montagnardes
  • 11-18. Le vallon des terres rouges (vallée du Rialsesse)
  • 11-19. Les pâturages autour de Bouisse
  • 11-20. La vallée de l'Orbieu autour de Lagrasse
  • 11-21. Les petites Corbières occidentales
  • 11-22. La plaine du Val de Dagne
  • 11-23. La Montagne d'Alaric
  • 66-9. Les garrigues d'Opoul-Périllos (P.O.)

Les contreforts des Pyrénées :

  • 66-10. La vallée viticole du Verdouble
  • 66-11. Le synclinal du Fenouillèdes
  • 66-12. Les coteaux viticoles de l'Agly et du Fenouillèdes
  • 66-13. La plaine d'Estagel/Latour-de-France
  • 66-14. Le plateau granitique de Roupidère
  • 66-15. La " vallée-vergers " du Conflent
  • 66-16. Le massif des Aspres
  • 66-17. La plaine de Céret aux portes du Vallespir
  • 66-18. Le massif des Albères

La vallée du Lot :

  • 48-13. Les chams du Bleymard et la haute vallée du Lot
  • 48-14. Les avants-causses et les vallées autour de Mende
  • 48-15. Les trucs et les vallées autour de Chanac et Marvejols
  • 48-16. La vallée du Lot autour de la Canourgue

La moyenne vallée de l'Aude :

  • 11-36. La vallée de l'Aude de Quillan à Alet-les-Bains
  • 11-37. Le plateau de Rennes-le-Château
  • 11-38. La vallée de l'Aude et le Limouxin
  • 11-39. La plaine perchée de Saint-Hilaire

Les vallées du Jaur et de l'Orb :

  • 34-30. La vallée de l’Orb à travers les avants-monts
  • 34-31. La vallée de l’Orb de Bédarieux
  • 34-32. Le Jaur et l’Orb au pied du Caroux
  • 34-33. Les vallées de la Salesse et du Jaur

Les vallées du Tech et de la Têt :
Intégrées dans « les contreforts des Pyrénées » et dans « la montagne »

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6. Les paysages des montagnes

Paysage ouvert des estives sur le sommet du Madres Plateau cerdan : paysage agricole remarquable à plus de 1 300 mètres d'altitude Ouverture vers le ciel dans l’Aubrac
Ouverture vers le nord depuis le sommet de l'Espinouse ; à droite le Plo de Flamboyau Le Madres depuis le petit plateau de Sault Les étendues ouvertes du causse Bégon

Le cinquième rang du théâtre couronne l’espace régional : les premiers sommets en bordure annoncent d’autres pays, d’autres régions, vers l’intérieur du Massif central ou des Pyrénées : Mont Lozère, Mont Aigoual, Lingas, Mont Caroux, Pic de Nore, Madres, Canigou, Carlit, … Mais le monde de la montagne ne se cantonne pas à des sommets, usés et arrondis dans le Massif Central, plus à vif dans les Pyrénées. Il se déploie aussi en vastes plateaux et plaines d’altitude qui élargissent de façon originale et assez spécifique la palette des paysages régionaux : les causses et leurs gorges (causses Méjean, de Sauveterre, Noir, du Larzac, gorges du Tarn, de la Jonte, de la Vis, … ). Dans tous les cas l’élevage reprend ses droits, sous forme de parcours, de pâtures, de prairies de fauche, se disputant l’espace à la forêt et aux landes. La Lozère et les Pyrénées-Orientales, en se prolongeant dans l’intérieur des terres, offrent en supplément des paysages qui échappent à l’architecture régionale du théâtre : massif du Carlit, Margeride, Aubrac, Cerdagne, Capcir. Les enjeux concernent aujourd’hui de façon prédominante la gestion de ces grands espaces de nature (voir synthèse régionale sur les enjeux).

Grands ensembles et unités de paysages de la montagne

La montagne en Languedoc-Roussillon regroupe six grands ensembles de paysages : les Cévennes, les Causses et leurs gorges, l’Aubrac, la Margeride, la Montagne Noire et les Pyrénées.

Pour l’ensemble de la synthèse régionale, les numéros des unités sont ceux adoptés dans chaque atlas départemental précédés du numéro du département.

Les Cévennes :

  • 30-36 et 48-26. Les Cévennes des serres et des valats
  • 48-24. Les vallées entre Cévennes et Méjean
  • 48-25. Le mont Aigoual
  • 48-27. La Can de l’Hospitalet
  • 48-28. Le Plan de Fontmort et la Can de Barre
  • 48-29. Le mont Bougès
  • 48-30. La haute vallée du Tarn
  • 48-31. La Can et les pentes des Bondons
  • 48-32. Le mont Lozère
  • 48-33. Le Chassezac entre les massifs de Mercoire et du Goulet
  • 48-34. Le plateau de la Garde-Guérin et les gorges du Chassezac

Les Causses et leurs gorges :

  • 34-23. Le Causse du Larzac
  • 34-24. Les gorges de la Vis
  • 30-37. Le Causse de Blandas et le Causse de Campestre
  • 30-38. Le Causse Noir et le Causse Bégon
  • 48-17. Le causse de Sauveterre boisé
  • 48-18. Le causse de Sauveterre ouvert
  • 48-19. Les gorges du Tarn
  • 48-20. Le causse Méjean boisé
  • 48-21. Le causse Méjean ouvert
  • 48-22. Les gorges de la Jonte

L’Aubrac lozérien :

  • 48-1. Le plateau ouvert de l’Aubrac
  • 48-2. Le plateau boisé de l’Aubrac
  • 48-3. Les boraldes de l’Aubrac
  • 48-4. La haute vallée ouverte du Bès

La Margeride :

  • 48-5. La vallée boisée et les gorges du Bès
  • 48-6. Les plateaux et les vallées de la Margeride occidentale
  • 48-7. Les vallées du rebord sud de la Margeride
  • 48-8. La Montagne de la Margeride
  • 48-9. Les plateaux et les vallées de la Margeride orientale
  • 48-10. La vallée de l’Allier et ses versants
  • 48-11. Le massif boisé de Mercoire
  • 48-12. La plaine de Montbel

La Montagne Noire :

  • 34-35. Les monts d’Orb
  • 34-36. Les montagnes du Caroux et de l’Espinouse
  • 34-37. Les hauts plateaux de l’Espinouse et du Somail et la vallée de l’Agout
  • 11-24. Les pentes, les vallées et les sommets de la Montagne Noire autour du Pic de Nore

Les Pyrénées :

  • 11-32. Le petit et le grand plateau de Sault
  • 11-33. Les gorges du Rebenty et de l'Aude
  • 11-34 et 66-23. Le Massif du Madres
  • 66-20. Le Vallespir
  • 66-21. Les massifs du Canigou et du Puigmal
  • 66-22. La haute vallée du Conflent
  • 66-24. Le Haut-Fenouillèdes
  • 66-25. Le Capcir
  • 66-26. Le plateau ouvert du Haut-Conflent
  • 66-27. La Cerdagne
  • 66-28. Le massif du Carlit et la vallée du Carol
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Cartes des fondements des paysages
de la région Languedoc-Roussillon

On retrouvera l’explication de la diversité des paysages dans les parties « fondements des paysages » de chacun des départements.

Les paysages régionaux et les reliefs

Les paysages régionaux et la géologie

Les paysages régionaux et l’eau

Les paysages régionaux et la couverture végétale

Les paysages régionaux et les espaces agricoles

Les paysages régionaux, l’urbanisation et les infrastructures

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