Atlas des paysages - Diren Languedoc-Roussillon
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> Synthèse régionale

Introduction

  • Vers une politique renforcée en matière de paysage

1/ Synthèse régionale sur l’organisation des paysages :
le théâtre régional

  • Aperçu général des paysages : le théâtre régional

2/ Synthèse régionale sur les enjeux :
vers des objectifs de qualité paysagère

> Synthèse régionale > 2/ Synthèse régionale sur les enjeux : vers des objectifs de qualité paysagère

2/ Synthèse régionale sur les enjeux :
vers des objectifs de qualité paysagère

Les objectifs possibles pour la Camargue

1. Revaloriser le paysage et les milieux de la Camargue cultivée

Les paysages agricoles simplifiés des anciens marais de la Souteyranne et de la Fosse, sans obstacle sur des dizaines d'hectares Les bords du canal d'irrigation, trop secs Un pin parasol, arbre signal

Bien que bizarrement aux portes du Parc Naturel Régional qui s’étend sur les Bouches-du-Rhône, la Camargue Gardoise fait partie intégrante d’un territoire dont la célébrité et l’aura dépassent largement les frontières régionales et même hexagonales, pour des raisons à la fois environnementales et culturelles. Les dynamiques d’évolution concernent beaucoup l’agriculture, qui a mis en place des méthodes culturales intensives et consommatrices d’eau douce, notamment avec la culture du riz particulièrement développée depuis cinquante ans. Dans le nord de la Camargue, particulièrement entre Saint-Gilles et Beaucaire, elle a conduit à la création de paysages simplifiés, voire appauvris : de grandes plaines agro-industrielles. Il y a parfois loin aujourd’hui de l’image mythique d’une Camargue « sauvage », pourtant largement promue, à la réalité telle qu’on la perçoit. Dans ce secteur, les méthodes culturales sont en jeu, pour qu’elles intègrent des dispositions environnementales et paysagères susceptibles de requalifier le territoire Camarguais ; s’y ajoutent des requalifications et des mises en valeur d’espaces - clefs comme les abords du Rhône, du petit Rhône et du canal du Rhône à Sète :

  • mise en valeur des mas et de leurs abords : architecture des bâtiments d’exploitation, allées arborées, bosquets des parcs, …
  • requalification paysagère et environnementale des bords de l’eau : Rhône, Petit-Rhône, Canal du Rhône à Sète, roubines, fossés et canaux qui délimitent les parcelles : bandes enherbées, plantations de haies, de ripisylves, d’arbres signaux, selon les cas
  • création d’un réseau de circulations douces associant les bords de l’eau et les villes
  • mise en valeur paysagère des bords de routes : alignements, arbres signaux, perspectives sur le rebord de la Costière, etc.

2. Mettre en valeur les zones humides et d’Aigues-Mortes

Rempart sud-ouest à Aigues-Mortes : une relation d'Aigues-Mortes à l'eau à améliorer ; ici en 2003 La RD 46, route historique d'accès à Aigues-Mortes Les étangs et zones humides

Plus au sud, de Saint-Gilles à la mer, c’est la gestion des zones humides qui est en jeu, pour des équilibres souvent délicats : équilibre des gradients de salinité, équilibre entre ouverture au public et protections d’espaces naturels, équilibre dans la gestion des hauteurs d’eau, … La valorisation des zones humides passe nécessairement par une ouverture au moins partielle au grand public des étangs et roselières, naturellement discrets et peu visibles : un « Marquenterre » pour la Camargue ?

Le site très célèbre d’Aigues-Mortes mérite quant à lui une remise en valeur des abords des remparts, qui redonne le sens de la ville dans sa relation à l’eau, raison d’être de son existence, ainsi que des mises en scène d’arrivées par les routes qui convergent vers la ville en traversant la Camargue (projet en cours d’étude).

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