> Paysages
de l'Hérault : les enjeux majeurs
- 1. L’amélioration des relations
ville / nature du littoral
- 2. La valorisation paysagère des grandes
plaines
- 3. La maîtrise qualitative de l’urbanisation
des villages dans les garrigues et les collines viticoles
- 4. L’organisation paysagère
des vallées du Jaur et de l’Orb
- 5. La gestion des espaces boisés et
de nature
- 6. La préservation des paysages des
coteaux et des piémonts
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> Paysages de l'Hérault
: les enjeux majeurs
5. La gestion des espaces boisés et de nature
Unités paysagères n°
2 - 16 - 17 - 18 - 20 - 22 - 23 - 24 - 25 - 27- 29 - 34 - 35 - 36 - 37
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Fermeture du Causse d’Hortus par les genévriers |
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Fermeture des espaces autour des gorges de la Buèges et
de l’Hérault |
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Fermeture du causse de la Selle |
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Fermeture du causse du Larzac par les buis |
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Fermeture par reboisement spontané et artificiel dans
les monts de l’Espinouse |
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Reboisement résineux sur le causse du Larzac |
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Reboisement résineux monospécifique sur les pentes
de l’Escandorgue |
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Tache de reboisement résineux monospécifique sur
les pentes du Mont Caroux |
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Quelques restanques cultivées et les autres en friches,
vers Saint-Jean-de-Buèges |
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Point de vue à revaloriser sur les gorges de l’Hérault
depuis la RD 122 vers Frouzet |
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Lavogne sur le causse du Larzac |
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Importance des espaces ouverts en pâtures et prairies de
fauche, dans les monts de l’Espinouse |
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Pâture sur les pentes de la vallée de l’Agout |
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Espaces ouverts dans les monts du Caroux, en partie gérés
par la réserve nationale de chasse et faune sauvage (Mouflon
de Corse) |
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Route-paysage sur les hauteurs du causse de la Cesse près
de Minerve |
L’urbanisation n’est pas la seule dynamique
observable au cours des cent dernières années qui soit spectaculaire
dans le département. Dans les secteurs moins soumis à la
pression du développement, notamment sur les hauteurs des plateaux
et des monts, l’avancée de la couverture boisée
est également massive. Elle est liée à l’exode
rural, à l’abandon des terres les moins favorables aux cultures,
à la diminution drastique de l’élevage, aux opérations
de reboisement pour lutter contre l’érosion, à une
meilleure maîtrise des incendies. Les zones de parcours, les restanques,
sont ainsi parties en friches puis progressivement se sont boisées
naturellement ou artificiellement.
La surface boisée de l’Hérault est actuellement deux fois plus importante qu’il y a un siècle : 186 000 ha de forêts, sur les 620 000 ha que compte le département.
Aujourd’hui les enjeux majeurs consistent à :
-
encourager la gestion des espaces ouverts les plus
sensibles par l’élevage, les cultures ou le fauchage :
abords des villages et des éléments de patrimoine, abords
des chemins de randonnées, points de vue majeurs depuis les
routes, fonds de vallons, … ;
-
diversifier les modes de gestion sylvicole, diversifier les essences et les peuplements forestiers issus du reboisement : développement de la filière bois-énergie, encouragement aux reboisements mixtes plutôt que monospécifiques résineux, développement de la futaie jardinée, requalification écologique et paysagère des lisières, …
S’y ajoutent d’autres enjeux comme :
-
l’identification et la préservation
du « petit » patrimoine construit : fermes,
murets, cazelles, lavognes, calvaires, alignements, haies, arbres
isolés, … ;
-
l’identification et la mise en valeur de
« routes-paysage », parcours ouvrant des vues
de qualité sur le grand paysage ;
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l’intégration architecturale et paysagère
des bâtiments agricoles récents ;
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l’amélioration des sites d’accueil
du public (accès, stationnements, équipements).
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