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> 7. La plaine viticole de l'Hérault autour de Gignac
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7. La plaine viticole de l'Hérault autour de Gignac |
Valeurs paysagères clefs |
Des reliefs marquants qui cadrent la plaine en amphithéâtre et composent des horizons de grande qualité |
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Sur trois côtés, la plaine de Gignac est nettement bordée par de hauts reliefs : au nord ceux des garrigues et des causses de Saint-Guilhem-le-Désert, à l'ouest la barre rocheuse calcaire du mont Haut et du rocher des Vierges qui sépare la plaine du bassin du Lodévois, à l'est les reliefs moins puissants des garrigues boisées montpelliéraines. Se dessine ainsi un large amphithéâtre ouvert vers le sud.
Les horizons sont particulièrement marqués par des silhouettes particulières, comme le rocher des Vierges, ou, plus loin mais saillant comme un aileron de requin, la Montagne de Liausson.
Depuis ces rebords, des vues très larges s'ouvrent sur la plaine, permettant de l'embrasser d'un regard.
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Un relief faussement aplani |
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L'Hérault et la Lergue, ainsi que le Lagamas et l'Avenc, ne dessinent pas de vallons, mais creusent des sillons étroits et discrets dans la plaine. Les reliefs sont plutôt saillants, avec les puechs résiduels (Puech Couyoul et ses environs, dans le triangle Montpeyroux, Lagamas, Saint-Jean-de-Fos), généralement conquis par un village.
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Une gestion soignée du terroir, où domine la vigne |
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La vigne occupe l'essentiel des cultures. Localement toutefois, elle se mêle à des taches de garrigues à la faveur de reliefs et d'affleurements calcaires, ainsi qu'à des oliveraies. L'ensemble dessine alors des paysages particulièrement soignés, jardinés, de grande qualité, rehaussés par les tons chauds des terres rubéfiées, rougies par les oxydes de fer.
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Un paysage de piémont remarquable, où vignes et garrigues se rencontrent |
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Lorsque la vigne atteint les bords de la plaine, elle occupe les piémonts des reliefs, composant des paysages particulièrement remarquables où vignes et garrigues se rencontrent.
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Des sites bâtis précis qui contribuent à la lisibilité du paysage |
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Les villages et les bourgs n'occupent jamais une position hasardeuse, mais toujours précise dans la géographie. Sur les reliefs qui cadrent la plaine s'accrochent quelques villages, en balcons spectaculaires : cas d'Arboras, de Saint-Guiraud, surtout de Lacoste. Dans la plaine même, quelques positions perchées : cas de Brignac, au-dessus de la Lergue, et de Gignac, à distance de l'Hérault ; quelques positions protégées de piémont : Aniane, Saint-Jean-de-Fos, Lagamas, ... Enfin Saint-André-de-Sangonis, dans la plaine entre Lergue et Hérault.
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Un patrimoine bâti qui contribue au caractère des villages |
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Les villages et les bourgs offrent tous un patrimoine bâti marquant, composé de maisons qui prennent de la hauteur, à R+1+combles ou R+2, mais sans austérité grâce aux portes voûtées et aux balconnets de fer forgé au premier étage.
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Une pression du développement accentuée par la liaison Montpellier - A75 |
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Les villages et les bourgs portent les stigmates de la pression d'évolution à leurs abords, avec des lotissements et une urbanisation diffuse qui tend à s'allonger autour des routes : cas d'Aniane le long de la RD 27 vers Saint-Jean-de-Fos, de Saint-Jean-de-Fos, de Montpeyroux, de Saint-André-de-Sangonis et de Gignac notamment.
L'achèvement récent de la branche autoroutière A750 reliant Montpellier à l'A75 ne va faire qu'accentuer cette pression, avec l'amélioration de la desserte et l'effet de vitrine pour les activités, notamment dans la déviation de Saint-André-de-Sangonis.
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