> Présentation :
Pourquoi un Atlas des paysages pour la région ?
Comment est élaboré l’Atlas ?
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> Présentation
> Pourquoi un Atlas des paysages pour la région ?
Pourquoi un Atlas des paysages
pour la région ?
Pour mieux agir sur les paysages
Agir individuellement
Le paysage est bien une affaire de culture. C’est
par ignorance ou facilité que les actions de transformations du territoire,
quelles qu’elles soient, ignorent le contexte dans lequel elles sont
appelées à s’inscrire. S’inscrire dans un paysage,
pour une route, un quartier, une extension de village, une maison, un équipement,
c’est déjà connaître et reconnaître l’existant
: identifier les valeurs qui le composent pour les reprendre à son
compte, les intégrer dans la conception et poursuivre ainsi l’œuvre
de construction d’un cadre de vie agréable et de qualité.
Dans un territoire modelé par les hommes depuis si longtemps, profondément
humanisé, même dans les secteurs qui paraissent « naturels
» comme les Cévennes ou la Camargue, on ne part jamais d’une
page blanche. Le paysage est là, constitué, capable d’évoluer
- c’est sa nature -, mais porteur aussi d’une personnalité
qui fait de chaque site un cas particulier qui mérite cette attention
à l’existant. L’Atlas, dans sa meilleure acception, devrait
être source d’inspiration pour agir à bon escient.
Agir collectivement
Le paysage est aussi une affaire de culture partagée.
Il n’est la préoccupation principale de personne, mais est le
produit dérivé d’un grand nombre d’actions menées
par beaucoup de monde : en ce sens il est le reflet d’une relation des
hommes à leur environnement quotidien. Le maire qui étend sa
commune, l’habitant qui dépose son permis de construire, qui
repeint ses volets ou qui refait sa clôture, l’agriculteur et
le viticulteur qui produisent, l’entrepreneur qui s’implante,
l’ingénieur et le technicien qui redessinent la route ou le cours
d’eau, l’Etat, la Région, les Départements et les
collectivités locales, qui réglementent, investissent et subventionnent
dans les domaines de l’économie, du logement, de l’environnement,
des infrastructures et des équipements, les associations qui prennent
part aux débats et influent sur les décisions, sont chacun responsable
de la qualité du cadre de vie.
La construction d’un regard partagé sur la
qualité du territoire aide à agir, évite les blocages
et les confrontations souvent caricaturales entre « protecteurs
» et « aménageurs ». Il passe par
la mise à disposition d’une connaissance précise là
encore accessible à tous. C’est bien la vocation de l’Atlas
que de contribuer à construire ce regard.
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