Atlas des paysages - Diren Languedoc-Roussillon
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32. Le Jaur et l'Orb au pied du Caroux

Valeurs paysagères clefs

Une séquence spectaculaire de vallée, marquée par le rempart rocheux du Caroux

 
Le paysage spectaculaire des flancs rocheux du Caroux dominant l'Orb, au Poujol-sur-Orb
 
 Les flancs du Caroux et la vallée de l'Orb, entre le Poujol et Colombières
 
Vigne sur une croupe du piémont, à Colombières
 
Le sillon que forment le Jaur et l'Orb sépare les avants-monts schisteux au sud du cour de la montagne au nord. C'est dans cette séquence centrale, où les eaux des deux rivières se mêlent, que l'on perçoit le mieux cette organisation géomorphologique. La confluence se fait en effet au pied des falaises granitiques et gneissiques impressionnantes du Caroux, qui plastronnent sur la rive nord, et marquent de leur vigueur et de leur hauteur tout le paysage, tandis que les avants-monts, boisés, font le dos rond sur la rive sud.  

Les gorges d'Héric et la confluence Orb-Jaur, paysage remarquable

 
Le paysage remarquable autour de la confluence du Jaur et de l'Orb
 
Les gorges d'Héric, entaillant le flanc du Caroux
 
Les gneiss oeillés du Caroux, taillés par les gorges d'Héric
 
Le paysage remarquable de cette séquence de vallée tient à la présence des flancs rocheux du Caroux, qui dominent de près de 1000 m les cours d'eau. Mais son caractère est aussi lié aux piémonts, chahutés dans leurs formes par l'accumulation des débris issus de l'érosion, et occupés par les cultures où domine la vigne, qui contrastent fortement avec l'aspect sauvage des falaises.
C'est notamment vrai autour de la confluence du Jaur et de l'Orb, devant l'entaille que forment les gorges d'Héric dans la montagne.
Celles-ci forment un site spectaculaire, accessible et visitable, en entaillant les gneiss du Caroux sur 600m d'altitude.
Les gorges de Colombières, moins connues, entaillent également le Caroux ; elles abritent des mouflons, introduits dans le massif en 1956.  

Une vallée dissymétrique, habitée sur son piémont exposé au sud

Vue sur l'Orb vers l'est, depuis Saint-Martin-de-l'Arçon : vallée dissymétrique entre la rive nord du Caroux à gauche, habitée et cultivée sur le piémont exposé au soleil, et la rive sud des avants-monts boisés, à droite
 
La vallée présente un profil entièrement dissymétrique. Outre l'écart de forme et de hauteur entre le Caroux et les avants-monts, le piémont qui se dessine au pied du Caroux, bien exposé au soleil, accueille la route, l'habitat et les vignes, entrecoupés de boisements, tandis que le versant des avants-monts, exposé au nord, reste sauvage et entièrement boisé.  

Des sites bâtis de qualité

 
La Coste, habitat concentré en piémont, ici à la sortie des gorges d'Héric
 
Olargues, dans une boucle du Jaur qu'enjambe le Pont du Diable, avec la tour-clocher au sommet
 
Les villages et hameaux occupent le pied des pentes raides du Caroux, dominant l'étroit piémont cultivé. Ils sont denses, tassés, préservant au mieux la rareté des terres cultivables : le Cros, Castagnès, les Horts, Mons, la Coste, Saint-Martin-de-l'Arçon, la Pomarède, Colombières-sur-Orb, s'égrènent ainsi au pied du Caroux. S'y ajoute l'urbanisation liée à la RD 908, à la Trivalle, au Poujol-sur-Orb. Enfin Olargues compose un site bâti remarquable, en occupant une élévation au creux d'une boucle du Jaur, dominé par sa tour-clocher du XIIe siècle. Le village marque l'entrée/sortie ouest de la séquence de la vallée.  

 


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