Atlas des paysages - Diren Languedoc-Roussillon
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  Analyse critique :
 
 
 
 
 
 
 

25. Lodève

Valeurs paysagères clefs

Une convergence de vallées étroites et profondes

 
 Le cirque de Labeil et la vallée du Laurounet, vus depuis le rebord du causse
 
Le couloir de la Lergue, vu depuis les environs de Soumont, avec en toile de fond les rebords du causse du Larzac (sens sud-nord)
 
Alors que la bordure sud-est du causse du Larzac dessine un rempart régulier au-dessus des hautes garrigues de l'Hérault, - du mont Saint-Baudille à la Séranne -, la bordure sud-ouest au-dessus de Lodève apparaît beaucoup plus riche et complexe dans sa géomorphologie. L'eau a raviné les rebords en contrebas des corniches du causse dégagées par l'érosion, creusant des sillons profonds et étroits. L'érosion a été d'autant plus active que des bancs marneux s'intercalent dans les bancs calcaires, notamment en contrebas de l'Escandorgue. La principale vallée-corridor ainsi formée est celle de la Lergue, qui court en nord-sud. Les autres viennent y converger, venant de l'Escandorgue au nord-est (le Laurounet, la Soulondre, l'Isarn) ou du Larzac au nord-ouest (la Brèze, la Primelle et la Paumèle, le Soubrebet).
Les vallées sont séparées les unes des autres par des lanières de causses étroites, en plateaux allongés (plateau de Grézac) ou en serres (serre de Molenty, serre Mélanque).
De ces sommets, des vues dominantes s'ouvrent sur les vallées qui cristallisent l'habitat et les routes.
Au pied des corniches du causse, la naissance des vallées dégagent des cirques, ouverts en amphithéâtres vers le sud : le cirque de Labeil, à la naissance du Laurounet, le cirque du Bout du Monde, à la source de la Brèze.  

Un patchwork géologique... et botanique

 
Les sols dans la vallée de l'Isern
 
Les calcaires schisteux entre Lodève et Soumont
 
Basalte en contrebas de l'Escandorgue
 
Châtaigniers vers Soumont
 
Taches rousses de fougère aigle et jaunes de châtaigniers à l'automne, au col de la Baraque de Bral
 
Les rivières attaquant la bordure du causse dégagent les vieux calcaires et grès triasiques, plus anciens que ceux du causse Jurassique, parfois même recouverts des coulées basaltiques récentes (2 à 1,8 millions d'années), notamment côté Escandorgue. C'est pourquoi une curieuse végétation acidophile s'installe, mêlée étroitement, selon la nature exacte des sols, à la végétation calcicole : châtaigniers, fougères aigle, sont les témoins les plus visibles des sols acides au pays du calcaire.  

Le site de Lodève

 
 Lodève dans son site, vue depuis les pentes de la colline de la Vierge
 
Rue principale de Lodève, avec l'horizon boisé de la colline de la Vierge
 
Les façades bâties de Lodève à la confluence Soulondre-Lergue
 
L'A75 dans le couloir de la Lergue, au droit de Lodève
 
Au pied des pentes du plateau du Grézac, Lodève est implantée à la confluence de la Soulondre et de la Lergue, sur la voie naturelle et historique reliant le nord au sud, le causse aux plaines, Paris à Montpellier et à Perpignan, l'Europe du Nord à l'Europe du Sud. C'est ce couloir qu'emprunte l'A75, réussissant à passer discrètement sur la rive gauche de la Lergue au droit de Lodève. Le site de la ville, contraint par l'eau et la topographie, a conduit à un mariage étroit des collines boisées, qui font les horizons précieux de la ville, et du bâti, développé à leurs pieds. Les façades ouvertes sur la Lergue et la Soulondre contribuent également à la valeur paysagère de Lodève. Le développement du commerce et de l'industrie textile ont permis une certaine prospérité qui s'observe dans l'architecture au long des rues de l'ancienne ville.  

 


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