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20. Le causse d'Hortus |
Valeurs paysagères clefs |
Une petite forteresse perchée au-dessus des plaines |
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Malgré sa taille réduite, le causse d'Hortus offre toutes les caractéristiques paysagères des grands causses : une situation de plateau perché au-dessus des plaines environnantes, bordé de falaises, qui en fait une " forteresse " naturelle. Formé par les dépôts calcaires et marneux des mers du Crétacé inférieur, il y a 125 millions d'années, le causse a moins subi les déformations liées à la surrection de la chaîne Pyrénéenne que le massif jurassique du Pic Saint-Loup. Les couches calcaires et marneuses successives restent ainsi pentées à peu près horizontalement.
Sur ses marges, la présence de marnes intercalées dans les bancs calcaires favorise le travail de sape de l'érosion : à l'est notamment, la bordure s'est érodée, reculant de 2 km à Valflaunès et de 5,5 km à Claret. Les éboulis issus de cette érosion donnent ce profil de causse caractéristique, avec falaise en crête et pente concave à l'aval.
Vers le sud-ouest du causse, l'eau qui s'infiltre rencontre une couche imperméable de marnes, ce qui provoque sa sortie à ciel ouvert par la source du Lamalou.
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De larges vues dominantes depuis les rebords du causse |
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Les rebords du causse sont particulièrement favorables à des ouvertures visuelles lointaines sur les plaines en contrebas : celle de Pompignan au nord, depuis la RD 10, celle de Claret et des Embruscailles, de Lauret, de Valflaunès à l'est, celle de Saint-Martin-de-Londres à l'ouest.
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Une maigre couverture végétale de garrigues |
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Sur le causse, les calcaires filtrants retiennent mal l'eau qui s'infiltre rapidement dans la roche mère. Seule une végétation adaptée à la sécheresse peut s'y installer. La garrigue domine aujourd'hui, après des siècles de pâturages et d'exploitation de la forêt méditerranéenne, notamment pour les besoins de la verrerie. Le chemin des verriers passe au nord, reliant Ferrières-les-Verreries à Sommières dans le Gard.
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Le tremplin spectaculaire de la Montagne d'Hortus |
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Au sud, la bordure du causse, déformée par la surrection pyrénéenne de l'ère Tertiaire, se relève de 300 à 512m d'altitude, formant un tremplin qui s'achève en falaise spectaculaire au-dessus de la combe de Fambétou. De l'autre côté se dresse la chaîne du Pic Saint-Loup, l'ensemble formant un des sites naturels les plus connus et reconnus de l'Hérault.
Enjeux de valorisation/création
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Les mas : maîtrise de la qualité architecturale à l'occasion des transformations et adaptations
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La couverture végétale : gestion des ouvertures dans des sites clefs, protection contre l'incendie, enrichissement et reconstitution de la palette végétale de la forêt méditerranéenne.
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Les structures paysagères, notamment les murets de pierres sèches : identification, préservation, gestion et reconstruction dans les sites les plus sensibles : abords des sentiers, des routes, des mas.
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Les points de vues sur les plaines, notamment depuis les routes : aménagement d'aires d'arrêt, le cas échéant explicatives
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Le rebord de la Montagne d'Hortus : gestion des accès et circulations douces, gestion de la végétation et des ouvertures visuelles, mise en valeur du site des ruines de Viviourès
Carteenjeu
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