Atlas des paysages - Diren Languedoc-Roussillon
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34. La plaine de Barjac et de Saint-Ambroix

Valeurs paysagères clefs

Une plaine ondulée bien calée au pied des Cévennes.

 
La plaine de Barjac/Saint-Ambroix vue depuis la RD 979 qui descend du plateau de Lussan. On aperçoit les horizons bleutés des Cévennes qui bordent la plaine. Au contact de la plaine : le moutonnement sombre de la montagne d'Uzège à gauche et celui de la montagne de la Serre, à droite. Entre les deux l'entaille de la Claysse, où se positionne Saint-Sauveur-de-Cruzières (Ardèche).
 
La plaine de Barjac/Saint-Ambroix vue depuis Barjac.
 
Les beaux horizons des garrigues, à l'amont de Navacelles et d'Auzon, vus depuis la plaine (RD 16).
 
La plaine de Barjac/Saint-Ambroix reste toujours en contrebas des pentes cévenoles à l'ouest et des plateaux de garrigues à l'est. Elle apparaît en permanence nettement délimitée par ces reliefs qui composent ses horizons bleutés. Elle appartient pour partie au département voisin de l'Ardèche.  

 La plaine ondulée, bocagée et cadrée par les reliefs. Vue depuis la RD 16 entre Salindres et Auzon, non loin de l'Auzonnet ; à gauche le Mas Neuf.
 
Bien que clairement cernée par les reliefs qui la dominent, la plaine n'est pas plate mais élégamment ondulée, grâce à la présence de la Cèze et de ses affluents, dont les principaux sont l'Auzonnet/Auzon en rive droite et la Claysse en rive gauche.  

L'entrée des gorges de la Cèze, avec le village de Tharaux sur la droite.
 
Le village de Tharaux, accroché sur les pentes de la Cèze à l'entrée des gorges.
 
Curieusement, les rivières ne suivent pas la plaine dans sa longueur mais la traversent dans sa largeur pour converger vers Saint-Denis/Rochegude et attaquer, dans leur descente vers le Rhône, les durs calcaires urgoniens du plateau de Lussan en formant les gorges de la Cèze.
Le village de Tharaux, accroché sur les pentes, commande de façon spectaculaire l'entrée dans les gorges de la Cèze.  

La Cèze et les bois qui l'accompagnent dans sa traversée de la plaine ; ici vers Saint-Denis.
 
Les terres plates qui accompagnent la Cèze, occupées en partie par des peupleraies.
 
Entre les rudes pentes cévenoles à l'amont et les raides parois calcaires des gorges à l'aval, la Cèze profite de la traversée de la plaine pour offrir un visage plus paisible. Les basses terres alluviales qui l'environnent sont favorables à la culture du peuplier, ainsi qu'à quelques pâtures, l'ensemble dessinant un paysage original de vallée aplanie et humide boisée, rare dans le contexte gardois et même régional.  

La guinguette au bord de la Cèze, à Saint-Denis.
 
Ces bords de cours d'eau, moins spectaculaires que ceux des gorges de la Cèze plus en aval, sont appréciés et fréquentés pour la fraîcheur qu'ils offrent.  

Une plaine agricole essentiellement céréalière.

 
La plaine de Barjac et Saint-Ambroix vue depuis Barjac dont on aperçoit les toits au premier plan.
 
Mûriers taillés en têtard aux Mages.
 
La plaine est agricole, cultivée essentiellement en céréales, la vigne restant marginale, dessinant des parcelles éparses, sauf dans la plaine de Navacelles et Brouzet-lès-Alès, au pied des pentes du Mont Bouquet.
Elle est ponctuée par les fermes et par des structures végétales qui compartiment la plaine en accompagnant les ruisseaux affluents des rivières. De rares vieux mûriers taillés en têtards témoignent encore de l'ancienne mise en valeur de la plaine pour la sériciculture.  

Des villages accrochés sur les pentes.

 
La plaine de Brouzet-lès-Alès et Navacelles vue depuis Navacelles ; à l'horizon la ligne de reliefs de Servas/l'Olivier.
 
Navacelles, site bâti de qualité, au rebord de la plaine.
 
Au sud, la petite plaine de Brouzet-lès-Alès et Navacelles, tout entière dominée par les pentes boisées du mont Bouquet, compose un lieu à part, physiquement séparée d'Alès et de la plaine de Barjac/Saint-Ambroix par des petites croupes allongées et boisées (Servas/l'Olivier, les Fumades). Les villages y composent des sites bâtis de qualité, accrochés au pied des pentes et " regardant " la plaine.  

Maison aux murs mêlant les galets au calcaire à Saint-Julien-de-Cassagnas.
 
Saint-Denis, avec quelques vieux troncs de mûriers dans le pré au premier plan.
 
Saint-Victor-de-Malcap.
 
Saint-Ambroix et ses hautes maisons tassées au pied des Cévennes.
 
L'habitat traditionnel mêle les galets des rivières au calcaire, et prend des proportions plus massives et plus hautes en s'approchant des Cévennes, jusqu'à trois ou quatre étages à Saint-Ambroix, à l'aspect nettement urbain.  

Saint-Ambroix, une ville aux portes des Cévennes.

Saint-Ambroix, dans une boucle de la Cèze, appuyée sur les premiers reliefs des Cévennes.
 
Saint-Ambroix fait partie des villes-portes des Cévennes, avec Alès, Anduze et Saint-Hippolyte-du-Fort. La ville compose un joli site, appuyée sur les pentes des Cévennes et regardant la Cèze dessiner une boucle à ses pieds.  

Une dynamique d'urbanisation diffuse autour des villes qui fragilise les paysages de la plaine.

Le site de Saint-Ambroix, vu depuis Saint-Victor-de-Malcap.
 
L'urbanisation récente de Saint-Ambroix a eu malheureusement tendance à miter la plaine au lieu de rester accrochée au piémont, affaiblissant la clarté d'organisation du site de la ville.  

Le site de Barjac vu depuis le sud (RD 979).
 
Barjac s'accroche aussi au rebord de la plaine, mais côté garrigue et non pas côté Cévennes comme Saint-Ambroix. Les extensions colonisent les pentes au-dessus du bourg centre.  

 


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