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34. La plaine de Barjac et de Saint-Ambroix |
Valeurs paysagères clefs |
Une plaine ondulée bien calée au pied des Cévennes. |
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La plaine de Barjac/Saint-Ambroix reste toujours en contrebas des pentes cévenoles à l'ouest et des plateaux de garrigues à l'est. Elle apparaît en permanence nettement délimitée par ces reliefs qui composent ses horizons bleutés. Elle appartient pour partie au département voisin de l'Ardèche.
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Bien que clairement cernée par les reliefs qui la dominent, la plaine n'est pas plate mais élégamment ondulée, grâce à la présence de la Cèze et de ses affluents, dont les principaux sont l'Auzonnet/Auzon en rive droite et la Claysse en rive gauche.
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Curieusement, les rivières ne suivent pas la plaine dans sa longueur mais la traversent dans sa largeur pour converger vers Saint-Denis/Rochegude et attaquer, dans leur descente vers le Rhône, les durs calcaires urgoniens du plateau de Lussan en formant les gorges de la Cèze.
Le village de Tharaux, accroché sur les pentes, commande de façon spectaculaire l'entrée dans les gorges de la Cèze.
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Entre les rudes pentes cévenoles à l'amont et les raides parois calcaires des gorges à l'aval, la Cèze profite de la traversée de la plaine pour offrir un visage plus paisible. Les basses terres alluviales qui l'environnent sont favorables à la culture du peuplier, ainsi qu'à quelques pâtures, l'ensemble dessinant un paysage original de vallée aplanie et humide boisée, rare dans le contexte gardois et même régional.
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Ces bords de cours d'eau, moins spectaculaires que ceux des gorges de la Cèze plus en aval, sont appréciés et fréquentés pour la fraîcheur qu'ils offrent.
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Une plaine agricole essentiellement céréalière. |
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La plaine est agricole, cultivée essentiellement en céréales, la vigne restant marginale, dessinant des parcelles éparses, sauf dans la plaine de Navacelles et Brouzet-lès-Alès, au pied des pentes du Mont Bouquet.
Elle est ponctuée par les fermes et par des structures végétales qui compartiment la plaine en accompagnant les ruisseaux affluents des rivières. De rares vieux mûriers taillés en têtards témoignent encore de l'ancienne mise en valeur de la plaine pour la sériciculture.
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Des villages accrochés sur les pentes. |
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Au sud, la petite plaine de Brouzet-lès-Alès et Navacelles, tout entière dominée par les pentes boisées du mont Bouquet, compose un lieu à part, physiquement séparée d'Alès et de la plaine de Barjac/Saint-Ambroix par des petites croupes allongées et boisées (Servas/l'Olivier, les Fumades). Les villages y composent des sites bâtis de qualité, accrochés au pied des pentes et " regardant " la plaine.
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L'habitat traditionnel mêle les galets des rivières au calcaire, et prend des proportions plus massives et plus hautes en s'approchant des Cévennes, jusqu'à trois ou quatre étages à Saint-Ambroix, à l'aspect nettement urbain.
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Saint-Ambroix, une ville aux portes des Cévennes. |
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Saint-Ambroix fait partie des villes-portes des Cévennes, avec Alès, Anduze et Saint-Hippolyte-du-Fort. La ville compose un joli site, appuyée sur les pentes des Cévennes et regardant la Cèze dessiner une boucle à ses pieds.
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Une dynamique d'urbanisation diffuse autour des villes qui fragilise les paysages de la plaine. |
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L'urbanisation récente de Saint-Ambroix a eu malheureusement tendance à miter la plaine au lieu de rester accrochée au piémont, affaiblissant la clarté d'organisation du site de la ville.
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Barjac s'accroche aussi au rebord de la plaine, mais côté garrigue et non pas côté Cévennes comme Saint-Ambroix. Les extensions colonisent les pentes au-dessus du bourg centre.
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