Atlas des paysages - Diren Languedoc-Roussillon
Introduction à l'Atlas des paysages Plan du site Recherche multi-critères Lexique Contacts Aide et mode d'emploi
Fondements des paysages Organisation des paysages Unités de paysage Enjeux majeurs
 
 
  Situation :
 
 
  Description :
 
 
  Analyse critique :
 
 
 
 
 
 
 
 
 

3. La Camargue cultivée

Valeurs paysagères clefs

Une grande plaine cultivée ponctuée de mas agricoles

La plaine de Camargue non loin de Saujan, vue depuis la digue du Rhône.
 
Dans cette frange septentrionale de la Camargue, le paysage est devenu entièrement cultivé, sans place pour les étangs et les marais que l'on ne trouvera que plus au sud. C'est une Camargue " agro-intensive ", bien éloignée de la mythique Camargue des chevaux, des taureaux et des grandes zones humides. Il faut dire que la proximité du Rhône et du Petit Rhône, auxquels s'ajoute le Canal d'irrigation du Bas-Rhône-Languedoc, permettent un approvisionnement facile en eau douce, nécessaire aux cultures du riz, voire du maïs. Les champs ainsi irrigués dessinent d'immenses parcelles sans obstacles, créant un paysage agro-industriel de plaine.  

Le mas de la Grande Cabane.
 
Les mas jouent un rôle important pour animer le paysage agro-industriel né des cultures intensives, à la fois par leur architecture et par les arbres qui les accompagnent, notamment les alignements de platanes.  

La plaine viticole autour de Beaucaire, confins de la Camargue.
 
Aux marges de Beaucaire, et jusqu'à la hauteur de Bellegarde, la vigne est encore dominante, occupant les terres grises alluviales, et piquée par endroits de vergers de fruitiers. Elle se développe sur de grands domaines, marqués par des mas isolés entourés d'arbres et par des haies éparses de cyprès.  

Vergers vers Saint-Gilles, pris dans d'étroits cloisonnements de haies pour se protéger des vents.
 
A la hauteur de Saint-Gilles, le paysage se modifie radicalement avec la présence de grands vergers, cloisonnés et serrés, qui occupent la mince bande de plaine entre le coteau de la Costière et le Petit Rhône.  

Le coteau de la Costière, une limite très présente dans le paysage

La plaine et le coteau de la Costière près de Saint-Gilles.
 
La plaine est également mise en valeur par les vues qui se dégagent sur le coteau de la Costière, jamais très éloigné, qui borde l'horizon au nord ouest.  

Une eau domestiquée par des canaux et fossés

 
La lagune de Pillet, au bord du Rhône.
 
La ripisylve du Rhône et ses subtils camaieux de couleurs.
 
C'est essentiellement sur les marges de la plaine, notamment autour du Rhône et du petit Rhône, que les ambiances et les milieux s'enrichissent, par la présence de l'eau et des grands arbres de ripisylve qui l'accompagnent.  

Peupliers blancs au bord du petit Rhône.
 
Parmi les espèces qui signalent la présence de l'eau, le peuplier blanc joue un rôle prépondérant et emblématique, par les tons clairs de son tronc et de son feuillage qui tranchent avec ceux des autres espèces.  

Fourques : une ville qui fonctionne comme un quartier d'Arles

L'élégant vieux pont de Fourques sur le Petit Rhône.
 
Longtemps inhospitalière, la plaine de la Camargue est exempte de tout village. Les bourgs ne se sont développés qu'à ses marges, sur les rives du Rhône (Beaucaire, Fourques) ou sur le rebord de la Costière (Saint-Gilles, Bellegarde). Relié à Trinquetaille et à Arles par deux ponts qui franchissent le Petit Rhône, Fourques fonctionne comme un quartier d'Arles.  

 


Retour en haut de page

Diren Languedoc-Roussillon - Agence Folléa-Gautier, paysagistes-urbanistes
Ne pas reproduire sans autorisation