Atlas des paysages - Diren Languedoc-Roussillon
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7. La Salanque

Valeurs paysagères clefs

Une plaine basse et humide


 
La Salanque présente un relief très aplani et particulièrement bas puisque les altitudes ne dépassent pas les 10 mètres au dessus du niveau de la mer. Ces anciens marécages salés sont aujourd'hui drainés et irrigués par un important système de canaux et agouilles, seul garant de la vocation agricole de ces terres.  

Des paysages remarquables de rivières et zones humides

 
La Têt entre Sainte-Marie et Canet-en-Roussillon
 
L'Agly entre Torreilles et Saint-Laurent-de-la-Salanque
 
Piste cyclable aménagée sur les berges de l'Agly
 
Les cours d'eau (l'Agly, le Bourdigoul, la Têt, ...) entourés de leurs manchons de roselières sillonnent la plaine, parallèles les uns aux autres, dessinant des paysages très horizontaux ouverts sur le littoral et la mer à l'aval, et vers les imposants reliefs des montagnes à l'amont.  

Un réseau hydraulique dense maillant la plaine

 
Le canal reliant Saint-Hippolyte à l'étang de Salses-Leucate
 
Le canal reliant Saint-Hippolyte à l'étang de Salses-Leucate
 
Aux nombreux cours d'eau naturels qui arrosent la plaine, s'ajoute un important et dense maillage de canaux ; ils permettent à la fois de drainer les terres basses et salées et d'irriguer les cultures. L'eau est récoltée dans les rivières et détournée dans les canaux : rec de Claira, rec de Torreilles, rec de la Llavanera, rec del Moli de Villalonga, rec de la Bassa de Pia, ... Souvent discrets, ces filets d'eau n'en restent pas moins des éléments essentiels des paysages de la Salanque apportant fraîcheur et végétation verdoyante dans la plaine et les villages.  

Des paysages agricoles essentiellement orientés vers le maraîchage

 
Serre ; ici à Saint-Hippolyte
 
Serre aux abords de Saint-Hippolyte
 
Sainte-Marie à l'horizon, vignes et maraîchage au premier plan
 
Maraîchage (artichauts) et village de Torreilles
 
Les terres fertiles de la Salanque sont essentiellement cultivées en maraîchage, notamment en artichauts qui restent une tradition locale, mais aussi en vergers d'abricotiers et en vignes. Les grandes parcelles labourées pour les cultures maraîchères occupent la majeure partie de la plaine, créant de vastes ouvertures entre les villages. Même si les paysages sont globalement ouverts, simplifiés par la rareté des structures arborées, quelques poches plus cloisonnées diversifient les ambiances :
  • les vergers d'abricotiers, protégés par des haies brise-vent de cyprès, forment des jardins arborés qui animent les paysages horizontaux et ouverts de la Salanque ; toutefois, la plupart sont aujourd'hui en friche, malgré quelques récentes replantations ;
  • quelques serres se retrouvent vers Saint-Hippolyte, Saint-Laurent-de-la-Salanque, Torreilles et Villelongue-de-la-Salanque, mais leur nombre reste encore réduit.
 

Des centres-bourgs remis en valeur

 
La place de la mairie récemment réaménagée à Sainte-Marie-la-Mer
 
La place Louis Blasi à Torreilles
 
Une rue de Claira
 
L'église de Villelongue-de-la-Salanque
 
Les centres historiques des villages de la Salanque présentent une organisation urbaine compacte avec des ruelles resserrées autour des celleres : un noyau fortifié autour de l'église. Ces centres font aujourd'hui l'objet de travaux mise en valeur : restauration des façades, aménagements des espaces publics.  

Des bourgs en pleine expansion entre les pressions urbaines du littoral et de l'agglomération de Perpignan

Lotissement dans la plaine autour de Saint-Hippolyte
 
Les six bourgs qui ponctuent la Salanque, longtemps modestes et agricoles, connaissent depuis quelques décennies un important essor démographique, la plaine étant située entre l'aire urbaine de Perpignan et le littoral balnéaire. Cette croissance se traduit par un important étalement de lotissements au détriment des espaces agricoles, entourant les noyaux compacts villageois. Ces nouveaux quartiers sont souvent ajoutés le long des routes, sans réels projets d'aménagement d'ensemble, consommant de vastes surfaces jusqu'alors préservées et réservées à l'agriculture. L'urbanisation linéaire le long des voies dégradent les paysages d'entrées de villages, et conduit à un rétrécissement voire une suppression des coupures d'urbanisation entre les bourgs, phénomène particulièrement entamé entre Torreilles et Saint-Laurent-de-la-Salanque le long de la RD 11.  

 


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