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29. Le mont Bougès |
Valeurs paysagères clefs |
Une chaîne de sommets aplanis aux pentes irrégulières |
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Le massif du Bougès se présente comme une masse allongée qui émerge au-dessus des pentes cévenoles. Raboté par l'érosion, il offre une fausse douceur : sommets successifs plutôt doux, dont le Signal du Bougès (1421 m) et le Signal de Ventalon (1350 m), et pentes irrégulières : elles sont bien ravinées au sud, sur son flanc schisteux, par les affluents du Gardon d'Alès et de la Mimente, avec le cas particulier du grand vallon du Sistre qui forme un site en soi ; elles sont également raides sur le flanc nord, mais s'adoucissent à l'aval pour former des replats perchés au-dessus du Tarn lorsque les schistes s'achèvent et que le granite apparaît en surface : vers Grizac, l'Hermet, le Villaret, la Cham du Pont.
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Un balcon large sur les pentes cévenoles, le mont Lozère, les rebords des causses |
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Les hauteurs du massif du Bougès dégagent de larges vues : le mont Lozère barre l'horizon au nord, le mont Aigoual émerge au-dessus des pentes cévenoles dans les lointains bleutés.
Sur la moitié de sa crête toutefois, les boisements de la forêt domaniale masquent les vues, entre les deux principaux sommets du massif, Ventalon et Bougès.
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Granites et schistes, forêts et espaces ouverts, gradient de végétation : des ambiances contrastées, notamment entre versant nord et versant sud |
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Il n'est pas facile de dégager une dominante de paysage pour le Bougès, au-delà de sa morphologie unitaire qui en fait un massif.
Ses flancs sud sont marqués par le schiste sombre, impressionnant vers Saint-Julien-d'Arpaon, alors que son flanc nord porte des granites clairs.
Les boisements occupent la plus grande surface, mais développent là encore des ambiances variées, entre résineux, hêtraies et futaies mixtes, châtaigniers, ...
Le massif est largement marqué par les landes mauves à bruyères, auxquelles se mêlent les taches claires de la fougère côté schisteux sud, et les coussinets verts-de-gris du genêt côté granite au nord.
C'est surtout sur ses flancs sud que ces landes sont présentes, trouées par des blocs schisteux sombres et hérissés qui en font des paysages remarquables et qui signent une part de sa personnalité.
Sur les replats des croupes, quelques cultures forment des taches claires et lumineuses qui se détachent sur les pentes sombres, et couvrent des espaces plus vastes au nord à la faveur des replats granitiques (vers Grizac, l'Hermet, le Villaret).
Le bâti est à l'image de la géologie : fait de schistes sombres côté Mimente, il prend des tons clairs avec le granite côté nord.
Mais le bâti reste rare, tapi sur les flancs bien exposés des adrets, en quelques hameaux. Le principal village est Cassagnas, sur la RN 106.
Au final, le Bougès est davantage une unité morphologique, portant une grande diversité de paysages.
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Côté sud : des bas pentes schisteuses à vif dégageant des chaos spectaculaires |
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Côté sud : des bas pentes schisteuses à vif dégageant des chaos spectaculaires
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Côté sud : des landes à bruyères et à fougères remarquables |
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Côté sud : des landes à bruyères et à fougères remarquables
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Côté nord, des hautes pentes couvertes de belles forêts |
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La forêt couvre l'essentiel des surfaces du massif du Bougès. Elle prend parfois l'aspect d'une belle futaie jardinée associant des espèces diverses, notamment feuillus et résineux.
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Côté nord : les replats agricoles, étage aplanis intermédiaires entre les hautes pentes boisées et l'entaille de la vallée du Tarn |
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Le pied nord du Bougès s'aplanit, formant des petits plateaux au-dessus de la vallée du Tarn, propices aux cultures et prairies de fauche. On lit encore, grâce à cette gestion, les faïsses, anciennes terrasses tenues par des murs de soutènement. Les hameaux du Villaret, de Grizac, de l'Hermet, occupent l'espace.
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