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22. Les gorges de la Jonte |
Valeurs paysagères clefs |
Des falaises spectaculaires |
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Comme celles du Tarn, les gorges de la Jonte sont par définition d'abord marquées par leurs falaises spectaculaires, impressionnantes avec leur 400 à 500 m de hauteur. Elles s'offrent à voir aussi bien lorsqu'on parcoure le fond de la vallée que lorsqu'on profite des belvédères depuis les rebords des causses.
Les paysages des falaises ne valent pas que par leurs dimensions. Le festonnement des pentes ajoute beaucoup à leur intérêt, constituant des caps successifs qui ajoute aux profondeurs des vues. Leurs formes apparaissent variées, tantôt en énormes blocs lisses, tantôt en cheminées.
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Un beau contraste entre sécheresse et fraîcheur |
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Au fond des gorges, la sécheresse des pentes en falaises vient contraster radicalement avec la fraîcheur offerte par les bords de la rivière, aux arbres feuillus à grand développement, offrant leur ombrage. La rivière disparaît toutefois souvent de la vue du fait des arbres en trop grand nombre, d'autant que ses eaux restent moins facilement appropriables pour les usages aquatiques du fait de sa non navigabilité pour le canoë.
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Des pentes forestières |
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Les gorges de la Jonte présentent de véritables paysages forestiers, affichant par endroits des pentes raides (notamment les pentes exposées au nord), couvertes d'un élégant mélange de feuillus et de résineux, plus diversifié que dans les gorges du Tarn, et qui prennent toute leur valeur en particulier à l'automne. Dans le cadre grandiose des falaises, l'ensemble évoque le paysage archétypique d'un beau et sauvage parc national américain.
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Des sites bâtis remarquables |
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Les gorges sont habitées, investies par des villages qui ajoutent à l'intérêt du site naturel : villages et petit patrimoine construit rythment ainsi le parcours de découverte, composent des sites bâtis remarquables, offrant un panel diversifié d'adaptations au terrain : pieds de falaises étroits, crête, replats, ...
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Un patrimoine architectural |
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Construit en calcaire, le bâti traditionnel est de belle qualité, souvent réhabilité en maisons secondaires.
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Des espaces agricoles en voie de disparition |
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Les pieds des falaises, qui amassent les dépôts issus de l'érosion, portent encore les traces d'une agriculture autrefois très présente dans les gorges : les nombreuses friches, qui couvrent et écroulent les murets, les cabanons, les terrasses, trahissent un processus d'effacement qui affaiblit la qualité des gorges, diminuant l'effet de contraste et appauvrissant visuellement et culturellement le paysage. C'est d'autant plus vrai que les gorges de la Jonte, moins habitées que celles du Tarn, tendent à se faire envahir par les arbres, masquant les vues.
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Des gorges plus sauvages et plus discrètes que celles du Tarn |
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Contrairement aux gorges du Tarn, pour lesquelles de multiples points de vue (y compris payants) ont été aménagés, les gorges de la Jonte restent plus discrètes. Deux points de vue principaux existent : celui des grottes de Dargilan et celui de la route d'accès au causse Méjean depuis Meyrueis (RD 986). Ils ouvrent des vues non moins étonnantes sur le canyon de la Jonte.
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Des vautours pour les gorges |
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La nature plus sauvage et moins accessible des gorges a rendu possible la réintroduction des vautours (fauve et moine) qui animent de leurs vols planés et lents le ciel de la Jonte. Un site aménagé au bord de la route permet de mieux observer et connaître les vautours des gorges.
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