Atlas des paysages - Diren Languedoc-Roussillon
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  Analyse critique :
 
 
 
 
 
 
 
 
 

16. La vallée du Lot autour de la Canourgue

Valeurs paysagères clefs

Une séquence étroite de la vallée du Lot

 
Le fond plat ouvert de la vallée du Lot et ses pentes boisées, en limite avec l'Aveyron
 
Le site de Montjézieu, signal dans le parcours de la vallée du Lot par la RN 9
 
A partir de sa confluence avec la Colagne, non loin du Monastier, le Lot se faufile entre les longues pentes des Boraldes au nord, descendant des monts d'Aubrac, et les pans boisés raides des contreforts du causse de Sauveterre au sud. Il dessine des méandres étroits dont les pentes raides sont boisées. Un passage rapide par la RN 9, qui suit scrupuleusement le cours chantourné de la rivière, ne laisse guère voir autre chose.  

La Canourgue-Banassac : un site de confluences de rivières contraint

 
La Canourgue, dans le vallon de l'Urugne
 
Un bâti adapté à la pente à la Canourgue
 
La Canourgue : une présence de l'eau intéressante dans la ville
 
En rive gauche, les ruisseaux de Saint-Saturnin et de l'Urugne ont entaillé profondément le causse de Sauveterre. Leur confluence avec le Lot génère des fonds de vallées un peu plus accueillants, qui ont favorisé le développement de la Canourgue, sur l'Urugne, et de Banassac à la confluence avec le Lot. L'urbanisation s'allonge ainsi en pied de pente, raboutant les deux communes dans un même continuum bâti.  

Un bâti marqué par le grès rouge

Une grange en grès rouge à l'aval de Banassac
 
Le grès rouge, unique en Lozère, marque spectaculairement le paysage bâti du secteur, notamment de la Canourgue. Il constitue une formation géologique aussi ancienne que les schistes des pentes des Boraldes, datée du Permien.  

La vallée remarquable de Saint-Saturnin

L'échancrure du ruisseau de Saint-Saturnin dans le causse de Sauveterre, par où passe l'autoroute A75 (à gauche)
 
Jaillissant d'une source au flanc des pentes du causse de sauveterre, le ruisseau de Saint-Saturnin a creusé une vallée courte mais pleine d'ampleur, large d'un kilomètre et profonde de 300 mètres. L'A75 remonte acrobatiquement mais discrètement sur le rebord haut de son flanc ouest, sans générer de nuisance notable.  

Une influence méridionale nette

Noyers et verger de fruitiers entre la Canourgue et Banassac : une ambiance déjà méridionale
 
Les cultures occupent l'ensemble des espaces pas trop pentus. Marquée par les cultures céréalières, les fruitiers, les noyers, elles évoquent irrésistiblement le sud. Cette impression est renforcée par le bâti fait majoritairement de calcaire, plus chaleureux que le bâti des montagnes lozériennes.  

Une pression d'urbanisation sensible

Exemple intéressant d'imbrication du bâti nouveau avec la végétation en place à Banassac
 
L'urbanisation récente et en cours se lit nettement dans le paysage, malgré les contraintes topographiques des sites. Elle est notamment liée à l'amélioration de la desserte du territoire par l'A75.  

 


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