Atlas des paysages - Diren Languedoc-Roussillon
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9. Beaucaire et le massif de l'Aiguille

Valeurs paysagères clefs

La confluence du Rhône et du Gardon dominée par le massif de l'Aiguille

 
Le massif de l'Aiguille vu depuis la digue du Rhône.
 
Les horizons en dentelle du massif de l'Aiguille depuis la colline de Montfrin.
 
Tourmenté dans ses reliefs et largement boisé, le massif de l'Aiguille commande l'embouchure du Rhône et du Gardon. Il forme un signal aisément repérable dans les horizons aplanis du Rhône.  

Le chemin d'accès à l'abbaye de Saint-Roman, à travers les bois de chênes verts.
 
Le massif de l'Aiguille est surtout connu et fréquenté pour les ruines de l'abbaye troglodytique de Saint-Roman qui coiffent un des sommets. Datant du Ve siècle, elle constitue l'unique abbaye en Europe entièrement creusée dans la roche.  

Le vérrou rhodanien de Beaucaire et Tarascon

Les châteaux de Tarascon et Beaucaire, vus depuis l'usine électrique de Beaucaire.
 
De loin, la ville de Beaucaire se signale aujourd'hui par son château, coiffant l'escarpement qui domine le Rhône. Il fait écho à celui de Tarascon sur la rive gauche, l'ensemble rappelant la frontière qu'a été le Rhône entre le Royaume en rive droite et l'Empire auquel appartenait la Provence en rive gauche.  

La cimenterie de Beaucaire.
 
En venant du sud, c'est surtout l'étonnant monument de la cimenterie, implantée au bord du canal du Rhône à Sète, qui signale la ville.  

La plage  du Rhône à Beaucaire.
 
La digue-promenade de Beaucaire, s'ouvrant sur le Rhône.
 
Les bords non bâtis du Rhône de Beaucaire apparaissent aujourd'hui relativement peu mis en valeur. Ils ont connu durant 500 ans, du XVe siècle jusqu'au XIXe siècle, une intense activité commerciale liée à la foire de la Sainte Madeleine qui se tenait en juillet, l'une des plus importantes d'Europe. Elle fit la richesse de la ville, mais le développement du chemin de fer et les nouveaux modes de commerce conduisirent au XIXe siècle à son extinction.  

Le profil de la ville depuis le pont, montrant le développement de la ville sur les pentes sud.
 
La ville s'est essentiellement développée sur le bas des pentes vers le sud et vers le Rhône.  

Une des rues du centre ancien de Beaucaire.
 
L'élégante place Raymond VII, au pied de l'imposant château.
 
Embellie au cours du XVIIIe siècle, organisée pour les besoins du commerce lié à la foire, la ville bénéficie aujourd'hui d'un patrimoine architectural et urbain exceptionnel, constitué de hautes maisons et de ruelles étroites, et qui reste largement encore à mettre en valeur.  

Les bords du canal du Rhône à Sète à Beaucaire.
 
Depuis quelques décennies, Beaucaire s'est animée autour du canal du Rhône à Sète pour les besoins du tourisme fluvial.  

Des vergers aux portes de la ville

Vergers de pêchers près de Beaucaire.
 
Le développement de la ville vers le sud s'opère en concurrençant la vigne et les vergers installés sur les terres basses autrefois marécageuses qui préfigurent la Camargue : quartier d'habitation et zone industrielle. Ce développement vers le sud devrait s'intensifier encore avec la création de la déviation et du nouveau pont suspendu qui franchit le Rhône.  

 


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