Atlas des paysages - Diren Languedoc-Roussillon
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5. La plaine du Vistre et du Vidourle

Valeurs paysagères clefs

Des sites bâtis implantés à l'origine sur les hauteurs

 Panoramique complet depuis le sommet de la Tour Royale à Gallargues-le-Montueux.
 
La Tour Royale de Gallargues-le-Montueux, qui servit de relais de poste télégraphique optique de Chappe entre 1832 et 1853, offre une large vue sur la plaine du Vistre et du Vidourle. Le village, couvrant une butte isolée au débouché du Vidourle dans la large plaine qui annonce la Camargue, est repérable comme un signal depuis la plaine du Vistre et du Vidourle.  

Le village de Mus, posé sur une butte et tournée vers le sud.
 
Contournés au nord par l'A9, les villages de Gallargues, Mus et Vergèze s'appuient sur les doux reliefs qui cadrent la plaine du Vistre et se tournent vers elle.  

Vue depuis Lou Castellou à Vauvert sur la plaine du Vistre.
 
Les toits de Vauvert vus depuis Lou Castellou.
 
Les hauteurs de Vauvert cadrent la plaine à l'est, et ouvrent également largement sur la plaine, avec les reliefs de l'Hérault en toile de fond, dont la silhouette reconnaissable du Pic Saint-Loup.  

Une large plaine cultivée et paturées près des cours d'eau

Les terres rouges de la plaine et le mas d'Hivernaty, non loin du Cailar et d'Aimargues.
 
Dans la plaine, la culture de la vigne se mêle aux cultures de céréales, l'ensemble formant des horizons très ouverts, pauvres en arbres ou en haies, à peine marqués au loin par les reliefs au nord et à l'est qui viennent border la plaine.
Ce sont surtout les grands mas qui animent le paysage, grâce à la qualité de leur architecture et de leur environnement arboré.  

La plaine du Vistre autour du Caylar : rare paysage de prairie.
 
Plus près de l'eau, de vertes et fraîches prairies accompagnent le Vistre, accompagnées de grands platanes et de canne de Provence. Paysage rare en Languedoc-Roussillon, et qui contraste radicalement avec le restant de la plaine.  

Une urbanisation qui tend à gagner la plaine

Les prairies du Vistre et l'urbanisation de Vauvert en toile de fond.
 
Appuyé sur les pentes, Vauvert regarde la plaine du Vistre. Mais la descente de l'urbanisation récente dans la plaine tend à fragiliser le site de la ville.  

Urbanisation diffuse et friches aux abords d'Aimargues.
 
Les riches terres rouge sombre de la plaine cultivée sont fragilisées par le développement épars de l'urbanisation : urbanisation désordonnée et médiocre d'activités, attirées par la commodité de desserte qu'offre l'échangeur de Gallargues sur l'autoroute A9, urbanisation d'habitat pour une plaine proche à la fois de la mer, de Nîmes et de Montpellier. L'urbanisation éparse apparaît en outre souvent entourée de friches spéculatives, fragilisant encore un peu plus le paysage.  

Des villages qui parlent de la Camargue

Le centre d'Aimargues, au bâti bas et enduit qui préfigure la Camargue.
 
Les villes et villages de Vauvert, du Cailar, d'Aimargues et de Saint-Laurent-d'Aigouze sont toutes empreintes de culture taurine, comme en témoignent leurs arènes. Elles annoncent également la mer et la Camargue par leur bâti, plus bas et ramassé, généralement enduit.  

 


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