|
> Le Gard
> Les Garrigues
> 42. La plaine du Vidourle de Saint-Hippolyte-du-Fort à Sauve
> Valeurs paysagères clefs
|
42. La plaine du Vidourle de Saint-Hippolyte-du-Fort à Sauve |
Valeurs paysagères clefs |
Une plaine sèche dominé par le rebord calcaire des Cévennes. |
|
De Saint-Hippolyte-du-Fort à Sauve, le Vidourle compose une plaine particulièrement sèche, qui préfigure celles de l'Hérault plus à l'ouest. Marquée par les rebords calcaires râpeux du massif cévenol qui s'allongent au nord, la plaine se drape des étendes jaunes-beige des pelouses et friches calcaires piquées d'une maigre végétation de garrigue, sans arbres, parsemées de parcelles viticoles qui composent autant de taches vertes en été.
|
|
|
|
Le paysage de plaine sèche que dessine le Vidourle entre Saint-Hippolyte-du-Fort et Sauve se prolonge à l'ouest entre Saint-Hippolyte-du-Fort et Ganges. L'ensemble de la plaine est à noveau dominé par le rebord calcaire des Cévennes qui barre l'horizon au nord : le pic de Midi, le Causse, la montagne des Cagnasses, le Ranc de Bane.
|
|
|
|
Empruntant la plaine pour relier Saint-Hippolyte-du-Fort à Ganges, la RD 999 dessine des perspectives marquées par les silhouettes spectaculaires des reliefs qui ferment l'horizon à l'ouest vers Ganges : Mont Mal, Puech Pointu.
|
|
|
|
Entre Saint-Hippolyte-du-Fort et Sauve, le Vidourle et ses affluents disparaissent du paysage, laissant des lits secs et caillouteux apparents tandis que l'eau poursuit son chemin sous terre avant qu'elle ne réapparaisse à Sauve.
|
|
|
Saint-Hippolyte, une ville aux portes des Cévennes. |
|
|
Saint-Hippolyte-du-Fort fait partie des villes " bordières " des Cévennes avec Anduze, Alès et Saint-Ambroix. Calée au pied des reliefs du Cengle et de la Banelle, la ville commande le débouché du Vidourle dans la plaine et compose un des carrefours entre voies " d'entrée " dans les Cévennes (la RD 39 vers Lasalle et la RD 169) et voie qui longe le pied des Cévennes (la RD 999 vers Sauve d'un côté et Ganges de l'autre).
|
|
|
|
Comme souvent aux marges des Cévennes, le bâti marie la relative austérité cévenole, avec ses hautes maisons -certaines réhaussées lors de l'âge d'or de la soie pour l'élevage des vers - et l'aspect plus riant des habitations des plaines et garrigues languedociennes, habillées de calcaire et de tuiles romaines.
|
|
|
Sauve, un patrimoine architectural et urbain exceptionnel. |
|
Sauve, appuyée sur le pied des reliefs du Coutach, marque l'entrée du Vidourle dans le dédale des collines et des plaines qui s'étend plus au sud jusqu'à Gallargues-le-Montueux en passant par Quissac et Sommières.
La ville s'étend principalement sur la rive droite du Vidourle dont les eaux ont réapparu après leur parcours souterrain plus à l'amont.
Elle déroule une façade urbaine sur le fleuve exceptionnelle, composée de hautes et étroites maisons serrées les unes contre les autres.
|
|
|
|
|